La cheminée de l’ancienne usine « Cuivre et Zinc » à Chênée a été déconstruite
SPAQuE poursuit la réhabilitation du site « LBP » (ex-usine « Cuivre et Zinc »). A la suite à un arrêté ministériel en date du 4 décembre 2013 rayant la cheminée de la liste de sauvegarde, sur la base de l’analyse effectuée par le Département du Patrimoine du SPW, celle-ci a été déconstruite.
Par arrêté du 8 novembre 2012, le gouvernement wallon a chargé la société SPAQuE de réhabiliter le site « LBP » (anciennement « Cuivre et Zinc ») à Chênée, affecté d’une lourde pollution. Cet arrêté, conformément à l’article 43 du décret du 27 juin 1996 relatif aux déchets, vaut permis d’urbanisme et permis d’environnement.
Dans le cadre des travaux entrepris par SPAQuE en exécution de cette mission, la question du maintien éventuel sur le site de la cheminée de l’ancienne usine « Cuivre et Zinc » a fait l’objet d’une attention toute particulière.
Des raisons évidentes liées aux impératifs d’assainir complètement le site conformément à l’arrêté de réhabilitation, d’éviter des surcoûts liés au maintien d’un bien fragilisé au milieu du chantier et, surtout, de garantir la sécurité des travailleurs présents sur ce chantier amenaient à conclure à la nécessité de déconstruire cette cheminée.
Cependant, SPAQuE et la Région wallonne ne voulaient pas prendre le risque de porter atteinte à un élément qui aurait éventuellement pu revêtir une valeur historique.
Il a donc été décidé, par arrêté ministériel du 26 juillet 2013, d’inscrire la cheminée sur la liste de sauvegarde du patrimoine. Une telle inscription, valable pour une durée de douze mois, permettait, en effet, de se donner le temps nécessaire pour analyser la valeur patrimoniale du bien de manière objective et scientifique, laquelle peut, le cas échéant, entraîner son classement.
Cette analyse a été effectuée par les services compétents du Département du Patrimoine du SPW. Elle a permis de conclure que la cheminée ne rencontrait ni le critère d’intégrité, ni le critère de rareté, ni le critère de représentativité qui auraient pu amener à considérer qu’elle devait être conservée prioritairement et, donc, classée.
Dès lors, le ministre des Travaux publics, de l’Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine, M. Carlo Di Antonio, a décidé, par arrêté ministériel du 4 décembre 2013, de rayer la cheminée de la liste de sauvegarde.
En conséquence, comme l’y autorise l’arrêté du gouvernement wallon du 8 novembre 2012, la société SPAQuE a procédé, le mercredi 5 février 2014, à la démolition de la cheminée, ce qui permettra de poursuivre et de terminer le chantier de réhabilitation dans les meilleures conditions d’efficacité, de coût et de sécurité.
Voici le lien de la vidéo « Déconstruction de la cheminée ».
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