Aéroport de Liège : dépollution des sols par extraction de vapeur
A l’emplacement des anciens réservoirs à carburants, SPAQuE va dépolluer les sols à partir de 4,5 mètres de profondeur, et jusqu’à 22 mètres, par extraction de vapeur et filtration sur lit de charbon actif. L’opération durera deux à trois ans mais n’empêchera pas la construction des nouveaux bâtiments de Liege Airport.
Les travaux de réhabilitation menés par SPAQuE dans le cadre du développement de l’aéroport de Liège se poursuivent. Ces travaux, financés grâce aux Fonds européens FEDER, se déroulent essentiellement sur deux zones. La première est située au nord des pistes dans le prolongement de l’actuel parking avions. La seconde se trouve à l’est en bout de piste.
La zone nord correspond à la partie ouest de l’ancienne base militaire Wing Tactique. A l’extrémité du parking avions, SPAQuE réhabilite la zone « Stapol » où se trouvaient les réservoirs à carburants de l’ancienne station-service. Cet endroit connaît une forte pollution en hydrocarbures, qui a nécessité d’excaver les terres jusqu’à 4,5 mètres de profondeur. Ces terres polluées ont été temporairement stockées sur site en zone étanchéifiée et seront prochainement acheminées en centre de traitement agréé. Mais la dépollution va se poursuivre plus en profondeur. Les vapeurs se trouvant dans le sol et contenant des polluants vont en être extraites. Elles passeront dans un filtre à charbon actif qui retiendra ces polluants tandis que la vapeur dépolluée sera rejetée dans l’air. Cette extraction devrait durer 2 à 3 ans mais n’empêchera pas la construction des nouveaux bâtiments prévus à cet endroit dans le cadre de l’extension de l’aéroport.
Dans le prolongement de la zone « Stapol », SPAQuE achève la déconstruction des infrastructures militaires subsistant encore sur place (hangars, routes, etc.). Les taches ponctuelles de pollution seront ensuite assainies. Il s’agit, pour l’essentiel, de petites zones où ont eu lieu des pollutions accidentelles lorsque le site était occupé par l’armée. Cette réhabilitation devrait être terminée pour le printemps prochain.
Enfin, à l’extrémité est du site, SPAQuE continue l’assainissement des zones « Boma » et « Plaine de Cubber ». Des pollutions en arsenic et en amiante y ont été rencontrées, de nouvelles excavations sont donc nécessaires. Les terres polluées, d’abord stockées sur site, seront ensuite envoyées en centre de traitement agréé.
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Caroline Charlier
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