Bâtiments novateurs pour Très Petites Entreprises à Marchin
Début 2019, la SPI lançait un concours destiné aux jeunes architectes visant à développer un concept novateur de bâtiment clé sur porte pour entreprises sur le site de l’ancienne Papeterie Godin à Marchin. Un site réhabilité par SPAQUE. Aujourd’hui, la SPI entame les démarches pour le permis d’urbanisme.
Ce concours visait à réaliser un prototype de bâtiment comprenant au minimum un atelier d’environ 150 m² et des sanitaires sur un terrain de +/-1800 m² permettant le développement ultérieur de plusieurs unités similaires pour des Très Petites Entreprises (TPE). Ce type d’entreprise représente aujourd’hui 98 % du tissu économique de la province de Liège et la demande pour des bâtiments spécifiquement conçus pour des TPE est réelle.
Le concours fut remporté par la jeune architecte Sarah Dassy. Une équipe fut ensuite constituée pour poursuivre le projet. Aujourd’hui, les partenaires entament le parcours d’obtention du permis d’urbanisme.
D’une superficie totale de 3,8 hectares, le site Papeterie Godin a été réhabilité par SPAQUE. Une réhabilitation financée par les Fonds européens FEDER. Les investigations menées sur ce site avaient mis en évidence des pollutions en hydrocarbures aromatiques polycycliques, en huiles minérales, en métaux lourds et, ponctuellement, en hydrocarbures aromatiques monocycliques et en EOX (composés organo-halogénés extractibles) pour les sols ainsi qu’en hydrocarbures monocycliques et polycycliques et en huiles minérales pour les eaux souterraines.
Après avoir acheté une partie du site, l’autre partie appartenant à la SPI, SPAQUE a entrepris la déconstruction des bâtiments subsistant ainsi que leurs fondations, à l’exception notable du filtre à eau et d’une ancienne dérivation du Hoyoux. Elle a ensuite procédé aux travaux de dépollution en excavant la totalité des terres polluées et en les envoyant dans des centres de traitement agréés. L’ensemble de la réhabilitation des anciennes Papeteries Godin aura coûté près de 2,685 millions d’euros HTVA. Au total, 20.600 m³ de terres polluées et 8.500 m³ de gravats identifiés comme pollués auront été excavés et envoyés en centres de traitement agréés.
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Jean-Frédérick Deliège
Porte-parole
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