Sambreville : une plate-forme industrielle reliée à la Sambre sur le site « Bonne Espérance n°1 »
Depuis le début de l’été, SPAQuE entreprend la réhabilitation de l’ancien charbonnage de Bonne Espérance, localisé à Sambreville. Le développement d’une plate-forme industrielle avec accès direct à la Sambre est prévu sur ce site de 14,9 hectares.
Le chantier de réhabilitation suit son cours sur le site « Bonne Espérance n°1 », localisé à Moignelée sur le territoire de la commune de Sambreville. Les travaux actuellement menés concernent la zone ayant accueilli l’ancienne centrale électrique, la fabrique d’agglomérés (briquettes de combustibles obtenues à partir de poussières de charbon), des dépendances diverses et la zone de stockage du charbon. Une fois les travaux terminés, le site devrait accueillir une plateforme industrielle directement reliée à la Sambre.
Dans un premier temps, SPAQuE a procédé à la déconstruction de deux bâtiments encore présents sur le site. Les déchets épars ont été évacués. Actuellement, SPAQuE entreprend la réhabilitation des sols contaminés, notamment au travers de l’excavation de deux taches de contamination en hydrocarbures pétroliers. Par la suite, les eaux souterraines feront l’objet d’un pompage, d’un suivi analytique et d’un traitement éventuel. Enfin, les zones excavées seront remblayées au moyen de matériaux provenant du site et conformes aux objectifs de remblayage prévus.
Une plateforme industrielle reliée à la voie d’eau
SPAQuE entreprendra alors les travaux d’aménagement de la future plateforme industrielle, financés par les Fonds européens FEDER et gérés par le Port autonome de Namur (PAN) ainsi que la DGO2 du Service public de Wallonie (SPW). Afin de permettre l’implantation d’une nouvelle dalle de quai en bordure de Sambre, SPAQuE procédera au reprofilage et au nivellement du site (entre la future dalle et la rue de Bonne Espérance).
Petit historique
Les activités de la « SA des Charbonnages de Bonne Espérance » se sont étendues de 1886 à 1968. Outre les puits d’extraction et d’aérage, ce charbonnage était composé d’une centrale électrique, d’une fabrique d’agglomérés, d’ateliers mécaniques, d’ateliers de concassage, d’un triage-lavoir, d’une scierie, d’une forge, etc.
Dans les années 1980, le terril a été exploité par différentes sociétés. Entre 1970 et 1990, les infrastructures ont peu à peu disparu. Seul le bâtiment des ateliers est encore visible.
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Caroline Charlier
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