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Réponse à l’article de La Libre Belgique de ce 27 avril

Non classifié(e)

Non, SPAQuE ne choisit pas ce qu’elle dépollue sans réelle concertation !

A la suite de l’article paru dans La Libre Belgique ce 27 avril 2013, SPAQuE apporte quelques précisions.

Dès 1991, SPAQuE est chargée d’inventorier l’ensemble des décharges, dépotoirs et autres dépôts sauvages de Wallonie.
En 1996, SPAQuE réalise un inventaire des sites susceptibles d’accueillir des centres d’enfouissement technique (plan des CET).
En 2000, le Gouvernement wallon demande à SPAQuE d’appliquer son savoir-faire aux anciennes friches industrielles polluées, et ce afin d’y apporter des solutions techniques innovantes.
L’année suivante, en collaboration avec les directions générales de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, SPAQuE réalise un inventaire des sites potentiellement pollués auprès des Villes et des Communes. Une fois l’inventaire réalisé, les informations recueillies ont été disponibles pour l’ensemble des acteurs.
Sur base de ces inventaires, une étude réalisée à la demande de SPAQuE par le Boston Consulting Group en avril 2003 (et réactualisée en septembre 2008) conclut à l’existence de 16.000 à 18.000 sites potentiellement pollués en Wallonie.
Conformément à sa Chaîne des valeurs, SPAQuE étudie en permanence les sites localisés en zones urbaine et périurbaine ayant accueilli les activités les plus polluantes.

Ainsi, chaque année, en fonction des critères définis par le Gouvernement wallon et communiqués à SPAQuE, SPAQuE établit, en concertation avec les acteurs du développement économique (intercommunales, ports autonomes, etc.), une liste de sites de friches industrielles et une liste de sites de décharges à réhabiliter et les adresse au gouvernement wallon. Celui-ci sélectionne les sites qu’il veut voir réhabilités prioritairement. Les listes proposées par SPAQuE sont fondées sur des paramètres scientifiques objectifs, multiples, vérifiables et reproductibles. Ces sites sont classés à l’aide de deux logiciels mis en place par SPAQuE : Auditsite® et Auditsol®.

Dans le cadre d’opérations spéciales telles que les programme FEDER (2003-2006 et 2007-2013), la sélection des sites a été décidée via une « task force » composée de professeurs d’universités et d’experts désignés par le Gouvernement wallon.
Concernant les opérations lancées en application du Contrat d’Avenir pour la Wallonie du 30 août 2005 (Plan Marshall 1), SPAQuE a proposé, conformément aux instructions du Gouvernement wallon, « les sites présentant des dangers pour la santé ou l’environnement ».
Ensuite, pour les opérations lancées dans le cadre du Plan Marshall 2.Vert, les mêmes critères ont été repris et, conformément à la Déclaration de politique régionale, y a été ajouté leur potentiel de reconversion (trimodalité, localisation, accessibilité, critères de mobilité, etc.)

Depuis toujours, SPAQuE a adressé au gouvernement wallon un rapport extrêmement détaillé sur les critères et paramètres utilisés pour aboutir aux listes proposées.
Donc, non, SPAQuE ne choisit pas ce qu’elle dépollue sans réelle concertation.