Bois Saint-Jean
- Propriété : Propriété SPAQUE partielle
- Nom du site : Bois Saint-Jean
- Autre(s) nom(s) : Bois impérial Saint-Jean
- Adresse : allée de la Cense rouge
- Code postal : 4102
- Ancienne commune : Ougrée
- Province : Liège
- Superficie totale 1.462.800 m²
- Financement : Fonds européens Feder
Historique
Dès 1920, le Bois Saint-Jean est utilisé comme terrain de dépôt de la société sidérurgique d’Ougrée-Marihaye.
De 1952 à 1962, la commune d’Ougrée reçoit l’autorisation officielle de déverser ses immondices.
Jusqu’en 1987, la décharge accueillera divers déversements clandestins ainsi que des déversements de boues de lavage de gaz, des boues de hauts-fourneaux et des résidus solides et liquides de l’industrie chimique.
Pour les riverains
Dernières actualités
SPAQUE prend en charge une tache de pollution sur le site « Bois Saint-Jean » à Seraing
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Avenue Maurice Destenay, 13
4000 LIEGE
Belgique
L'intervention SPAQUE
2020 :
Prise en charge d’une tâche de benzène.
2010 :
Aménagement d’un chemin sur une longueur de 300 mètres dans le but de permettre un second accès à la station d’épuration. Ces travaux comportent notamment :
- le débroussaillage des zones de travail,
- le terrassement de l’assise du chemin,
- la réalisation d’un empierrement stabilisé,
- la fourniture et la pose d’éléments linéaires préfabriqués en béton,
- la fourniture, le placement et le raccordement d’un avaloir,
- la fourniture et le placement d’une barrière à l’entrée du site.
Juin 2009 :
Plantation d’une parcelle avec du miscanthus (herbe à éléphant).
Décembre 2008 :
Construction et mise en service de la station d’épuration destinée à traiter les suintements basiques en contrebas du site.
2007
SPAQuE devient propriétaire du site Bois Saint-Jean.
2006 – 2007
Surveillance de la qualité des eaux et des débits.
2004 :
Mise en sécurité du terril en combustion (nivellement du terril, extinction des matériaux excavés et mise en place d’un capping biofiltrant pour retenir les émanations de composés organiques volatils).
2003
Réalisation d’une zone de stockage contrôlée (regroupement, sur les zones les plus contaminées et donc non requalifiables, des déchets et terres contaminés présents dans d’autres zones du site qui ne nécessitent qu’un léger assainissement).
2002 :
En mai, le site est repris dans le programme Objectif 2 « Meuse-Vesdre » (FEDER) et SPAQuE est désigné comme opérateur pour les travaux de réhabilitation.
Etude de confinement et complément d’étude de caractérisation de la zone « terril ».
En octobre, SPAQuE a fait procéder à l’évacuation des 1.270 tonnes de terres cyanurées en centre de traitement agréé.
En décembre, déboisement de la lagune polluée aux hydrocarbures.
Octobre 1999 :
Le ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Environnement confie à SPAQuE la mission de caractérisation et d’étude de requalification du site.
Localisation
Le site « Bois Saint-Jean » est situé sur le territoire de la Ville de Seraing, au centre d’un triangle formé par l’agglomération d’Ougrée au nord-ouest, la gare de triage de Renory au nord-est et le domaine universitaire du Sart-Tilman au sud.
Etat du site
Le site se présente comme un plateau, fortement boisé, dont le caractère a été perturbé par l’activité humaine. Au nord, le site se termine par une pente abrupte, caractéristique d’un dépôt en terril, dont le pied se trouve dans la zone industrielle bordant la vallée de la Meuse. A l’ouest, il se prolonge par un promontoire aux flancs raides, résultant de déversements successifs.
Polluants avant réhabilitation
Dans les couches superficielles du sol :
- Plomb,
- zinc,
- cyanure,
- chrome,
- arsenic.
Dans les sols :
- Cyanure,
- hydrocarbures polyaromatiques,
- huiles minérales.
Projet de développement économique
Au plan de secteur, le site est inscrit en zone d’espace vert et en zone d’activités economiques mixtes.
Aujourd’hui réhabilité, ce site est promu à l’extension, en collaboration avec la SPI, du « Liege Science Park ». Plusieurs entreprises (EVS, WSL Labs, etc.) ont déjà étendu leurs activités sur une partie du terrain valorisé. Une plantation de biomasse y a, par ailleurs, été développée tandis que SPAQuE y assure la gestion d’environ 80 hectares de bois.