Marchienne-au-Pont : SPAQuE réhabilite le site « Fonderie Léonard Giot »
Ce 29 mars, SPAQuE a entamé la déconstruction sélective des ancinnes usines Léonard Giot à Marchienne-au-Pont. Ce chantier sera immédiatement suivi d’une étape de réhabilitation des sols. Durant le courant de l’année 2011, ces 6 hectares de terrain seront disponibles pour la création de logements et de petites et moyennes entreprises.
Ce 29 mars, la société SPAQuE, devenue récemment propriétaire du site, a entrepris la réhabilitation du site « Fonderie Léonard Giot ». A l’occasion du lancement des travaux, SPAQuE a rencontré les riverains à la Maison pour associations de Marchienne. L’occasion de mieux prendre en compte leurs préoccupations et d’expliquer les travaux nécessaires pour faire de cette friche un lieu de redéveloppement social et économique.
Une réhabilitation en deux étapes
La première étape des travaux a pour objet la déconstruction sélective des anciennes usines et des fondations jusqu’à 1 mètre de profondeur. Après concassage, les matériaux à base minérale non contaminés seront valorisés sur site comme remblais sains. Une attention toute particulière sera dévolue au maintien de la façade Art-déco de la fonderie qui, classée, constitue un intérêt tout particulier dans le cadre de la future reconversion du site. La durée de cette première étape de travaux est de 95 jours de calendrier.
La deuxième étape permettra de réhabiliter les sols. Ces travaux comprendront l’excavation, l’évacuation et l’élimination contrôlée des matériaux et des terres polluées vers des centres de traitement agréés. Ces excavations permettront en outre le traitement de la pollution locale constatée au sommet de la nappe phréatique. Les zones excavées seront ensuite remblayées au moyen de terres saines. La réalisation d’un ensemencement en fin de chantier permettra de rendre le site attractif. La durée de cette deuxième étape est de 191 jours ouvrables.
Réhabilité par SPAQuE, le site pourra accueillir des habitations et des petites et moyennes entreprises. En proposant un espace de qualité aux investisseurs, SPAQuE contribue à la relance économique de la Région wallonne.
Les sols et les eaux souterraines contaminés
Les diverses investigations menées sur le site ont fait apparaître diverses pollutions des sols en surface (moins de 0,5 mètre) et dans les remblais. Les substances relevées sont principalement des métaux lourds, des huiles minérales et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM). Le sol naturel est, en revanche, peu touché.
Les eaux souterraines sont également contaminées. Quatre campagnes de prélèvements d’eau souterraine entre 1995 et 2008 ont fait apparaître des concentrations d’huiles minérales, de substances chlorées et d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui ont dépassé les limites de potabilité.
Un peu d’histoire
D’une superficie d’environ 6 hectares, le site « Fonderie Léonard Giot » a accueilli des activités sidérurgiques depuis la moitié du XIXe siècle. Il est traversé par la voie ferrée reliant Charleroi à Mariembourg.
Trois activités principales y ont été répertoriées.
La partie ouest a accueilli une usine de construction automobile, tandis que la partie est était occupée par la Fonderie Léonard Giot. Depuis cette date, cette partie du site est laissée à l’abandon.
La partie sud a été occupée par une fonderie et les Ateliers de Construction et Chaudronnerie de l’Est, de 1872 à 1970. La fonderie a fait place à une société active dans le domaine de l’électricité. L’endroit est devenu ensuite le centre de distribution de la brasserie Piedboeuf, avant son rachat par Interbrew en 1988. Depuis dix ans, cette partie du site est inoccupée.
Pour tout renseignement complémentaire :
Caroline Lhoest
Service de la communication externe et des relations avec la presse