La Louvière : SPAQuE a entrepris des investigations dans les sols et les eaux souterraines du site « CCC – Verrerie Houtart »
SPAQuE a réalisé des prélèvements dans les sols et les eaux du site « CCC – Verrerie Houtart », à La Louvière, afin de mettre en évidence la présence éventuelle de pollution.
Dans le cadre de la programmation FEDER 2014-2020, SPAQuE a entrepris une campagne d’investigations dans les sols et les eaux souterraines d’une partie du site « CCC – Verrerie Houtart », localisé sur le territoire de la Ville de La Louvière, à proximité immédiate du centre-ville et délimité au nord par une ligne de chemin de fer, à l’est par la rue Edouard Anseele, et au sud par la cité du Bocage et par le terril Saint-Hubert.
La campagne a permis la réalisation de 40 forages dont une dizaine équipés en piézomètres et une quinzaine effectués à l’aide d’une pelleteuse mécanique. Au total, près de 200 échantillons seront analysés. Les prélèvements permettront de mettre en évidence une contamination éventuelle des sols et des eaux souterraines au droit de la zone investiguée, et d’en délimiter, le cas échéant, l’étendue.
SPAQuE procédera ensuite à la déconstruction des bâtiments puis effectuera une nouvelle campagne d’investigations sur l’ensemble du site. Une étude des faisabilités technique, économique et urbanistique sera alors réalisée avant d’entreprendre la réhabilitation de ce site de 2,61 hectares qui pourrait accueillir, à terme, une micro-zone d’activités de loisirs, en cohérence avec le complexe aquatique communal voisin « Le Point d’eau » (érigé sur le site « Moulin Dambot » réhabilité par SPAQuE en 2004).
Un peu d’histoire
Les premières activités de l’ancienne verrerie Houtart commencent en 1859. Dans les années 1880, l’établissement compte deux fours pour le verre de vitrage, un four à bouteilles et quatre fours à étendre.
Après 1890, l’usine, devenue la SA des Verreries de La Louvière, ne fabrique plus que du vitrage. La faillite intervient en 1893. D’autres activités s’y succèdent, notamment un marchand de bois, une fonderie de métaux et un dépôt de charbon.
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Caroline Charlier
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