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Economie circulaire sur les friches sidérurgiques: le projet européen NWE – REGENERATIS, emmené par SPAQUE, est en route !

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Entreprise

Le projet européen NWE – REGENERATIS (ou « REGENERATIon et Rehabilitation de sites post-métallurgiques par la récupération de ressources ») est désormais lancé. Développé dans le cadre du programme européen Interreg Europe du Nord-Ouest, ce projet rassemble SPAQUE, en tant que chef de file, et plusieurs partenaires issus de Belgique, de France, d’Allemagne et du Royaume-Uni.

Développé en collaboration avec des partenaires publics et privés belges, allemands, français et britanniques, NWE – REGENERATIS concerne la récupération des matériaux et métaux sur les anciens sites sidérurgiques favorisant ainsi la diminution de leurs coûts de réhabilitation. Son but final est la conception et la mise en place d’un nouveau modèle économique, facile à mettre en application par les sociétés privées et publiques, permettant la réintégration de matières premières et de terrains dans l’économie régionale.

Aujourd’hui sur les rails, NWE – REGENERATIS se poursuivra jusqu’en 2023 avec un budget total de 7,10 millions d’euros, dont 4,26 millions financés grâce aux fonds européens FEDER.


Un projet qui s’inscrit dans la politique wallonne de redéploiement des friches industrielles

En Wallonie, la valorisation des friches industrielles polluées en vue de leur reconversion économique est reprise dans le nouveau Code de développement territorial (CodT), dans le Plan wallon d’investissement et dans le Plan Wallon Déchets-Ressources.

La politique du gouvernement wallon vise à recycler des friches industrielles polluées afin de mettre un terme à l’utilisation de terres agricoles pour le développement économique et l’implantation de logements. Dans ce cadre, un objectif est de diminuer le coût de l’assainissement de ces sites en recyclant les matières et matériaux que l’on peut y récupérer tant dans les sols que dans les infrastructures subsistantes. Enfin, les autorités wallonnes se montrent particulièrement attentives au développement de partenariats public-privé dans le cadre de la réhabilitation et du redéploiement de ces friches industrielles.

On voit ainsi se dessiner la convergence entre la politique wallonne en la matière et les objectifs de NWE – REGENERATIS qui vise, par ailleurs, à identifier des opportunités territoriales afin de pouvoir mieux préserver l’environnement. Selon l’Union Wallonne des Entreprises, 200 hectares par an sont nécessaires au développement économique de la Wallonie. Un équilibre doit être trouvé entre l’intérêt économique, les intérêts sociétaux et les intérêts environnementaux. L’outil qui sera développé dans le cadre du projet NWE – REGENERATIS tiendra compte de ces aspects, de façon intégrée.


Quels objectifs pour NWE – REGENERATIS ?

Concrètement, le projet NWE – REGENERATIS consiste en :

  • l’élaboration d’une structure commune d’inventaire des anciens dépôts métallurgiques orientée ressources, sur base des inventaires existants dans les pays de l’Europe du Nord-Ouest,
  • le couplage innovant des méthodes d’analyse historique et géophysique d’investigation des sites métallurgiques pour la collecte des données manquantes, afin d’optimiser les coûts des études d’investigation des sols et de réduire leur durée de réalisation,
  • le développement d’un outil open-source 4D SMART (SMARTIX) sur base d’un algorithme d’intelligence artificielle,
  • une phase de démonstration des procédés de récupération de matières via des tests-pilotes et des travaux à grande échelle, sur différents sites, dont au moins un site wallon.

Les résultats seront testés sur trois sites pilotes situés à Teeside au Royaume-Uni, Pompey en France et La Louvière en Belgique.


De nombreux partenaires européens

Pour mener à bien ce projet, plusieurs partenaires publics et privés ont uni leurs forces :

  • pour la Belgique : le Service de Géophysique appliquée au sein du Département ARGENCO de l’Université de Liège, le CTP – Centre Technologique International de la Terre et de la Pierre, le bureau d’études ATRASOL, DUFERCO, la société publique OVAM et SPAQUE,
  • pour la France : le BRGM – Bureau de Recherches Géologiques et Minières, la société privée d’ingénierie IXSANE, l’association YNCREA et le pôle de compétitivité pour le recyclage TEAM 2,
  • pour le Royaume-Uni : le centre de recherches public MPI – Materials Processing Institute et l’Université de Cranfield,
  • pour l’Allemagne : l’Université de Cologne et l’organisme public en charge de la gestion des déchets BAV.

Au total, 35 organismes publics et privés de toute l’Europe ont rejoint le projet en tant qu’observateurs. L’administration wallonne (Direction de l’Aménagement des sols) a donné son accord de principe pour rejoindre le projet en tant que membre du Comité de suivi (Advisory Board). De son côté, Bruxelles Environnement (Région de Bruxelles-Capitale) a marqué son accord pour rejoindre le projet en tant que partenaire.

Pour la première fois, les principaux acteurs publics (OVAM, Bruxelles Environnement et SPAQUE) dans le domaine de l’assainissement des friches industrielles issus des trois Régions belges (Flandre, Bruxelles et Wallonie) sont réunis dans le cadre d’un même projet européen.


Pour toute information :

Jean-Frédérick DELIEGE
Porte-parole
0494/57.94.18