Dour : SPAQuE réalise une campagne d’investigations des sols et des eaux sur le site « N°1 Ferrand », sur la zone autrefois occupée par la société Covadec

Durant ce mois de juin, SPAQuE entreprend l’étude de caractérisation sur une zone – autrefois occupée par la société Covadec – du site « N°1 Ferrand », à Dour. Des prélèvements seront réalisés dans les sols et dans les eaux souterraines du site.

Dans le cadre de son contrat de gestion, SPAQuE réalise des prélèvements dans les sols et les eaux souterraines de la zone « Covadec » du site « N°1 Ferrand » à Elouges, sur le territoire de la commune de Dour.

Ces investigations consistent en la réalisation de fouilles à l’aide d’une pelleteuse et de forages à l’aide d’une Geoprobe. Elles permettront de mettre en évidence la présence éventuelle d’une pollution dans les sols de cette zone de 1,7 hectare.

Une foreuse plus importante est également utilisée afin d’installer des piézomètres. Ceux-ci permettront d’assurer un suivi de la qualité des eaux souterraines.

Une première intervention de SPAQuE en 2010 et 2011

Ce n’est pas la première fois que des actions sont entreprises par SPAQuE sur ce site. En effet, en 2010, SPAQuE a procédé à des travaux de déconstruction des bâtiments et d’une ancienne cheminée : 8.000 tonnes de déchets, essentiellement des plastiques stockés par la société Covadec, ont ensuite été évacués.

Enfin, en 2011, SPAQuE a évacué 11.000 tonnes de déchets plus anciens mélangés à des terres polluées.

Les investigations actuellement entreprises permettront, notamment, de savoir si une pollution provenant de ces déchets ou d’anciennes activités a migré ou non dans les sols du site.

Petit rappel historique

De 1856 à 1959, le site a connu des activités de charbonnage. A la fin des années 1960, une fonderie de graisses s’est installée sur le carreau de l’ancien charbonnage.

Entre 1966 et 1997, le site est occupé par un chantier de récupération de métaux. Enfin, de 1998 à 2008, la société Covadec y exploite, sans autorisation, un centre de regroupement de déchets plastiques.

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Caroline Charlier
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