Dernière ligne droite dans la réhabilitation du site Lumat à Charleroi
C’est une nouvelle étape vers la reconversion du site Lumat, localisé en bordure de Sambre à Montignies-sur-Sambre (Charleroi) qui vient de commencer. La SPAQUE vient en effet d’entamer les travaux d’assainissement du site.
L’assainissement du site Lumat, situé à Montignies-sur-Sambre sur le territoire de la Ville de Charleroi, vient de commencer. Ces travaux, financés grâce aux Fonds européens FEDER et à la Wallonie, font suite à une première étape de travaux d’évacuation de scories, laitiers et autres déchets stockés sur la zone ouest du site (35.000 m³ ont été évacués), et à une seconde étape de sécurisation géotechnique (démantèlement de structures enterrées) réalisées de 2017 à 2018. Une campagne d’investigations des sols et des eaux souterraines a également été entreprise, en 2019, mettant en évidence une contamination des sols notamment en métaux lourds, huiles minérales, hydrocarbures aromatique polycycliques, hydrocarbures aromatiques monocycliques, solvants chlorés, PCB, phénols et cyanures.
Les travaux d’assainissement actuellement entrepris par la SPAQUE consistent en l’excavation et l’évacuation en centres de traitement agréés des terres polluées. Les excavations réalisées seront ensuite remblayées au moyen de terres d’apport.
Une fois assaini, le site, qui bénéficie d’un accès direct à la Sambre, devrait accueillir de nouvelles activités économiques.
Un peu d’histoire
Historiquement, le site Lumat a connu deux types d’activités :
- dès le 18ème siècle et jusqu’en 1950, le site est occupé par un charbonnage. En 1955, la société charbonnière est absorbée par la SA des Usines métallurgiques du Hainaut ;
- de 1958 à 1986, le site connaît une activité sidérurgique. Les stériles miniers et les dépôts industriels, accumulés sur le site jusqu’en 1965, sont terrassés et évacués pour libérer l’espace et permettre l’installation d’une aciérie. La zone ouest du site est utilisée comme crassier
En 1989, les installations de surface de l’ancienne aciérie ont été démantelées, et, en 2000, les terrains ont été remis à niveau.
Caroline Charlier
Chargée de communication externe
0496/51.23.52