Charleroi : réhabilitation des sols pollués du site « Centrale électrique de Marchienne-au-Pont »
SPAQuE entame la deuxième étape des travaux de réhabilitation du site « Centrale électrique de Marchienne-au-Pont ». Ces travaux, financés grâce au Plan Marshall, ont pour objectif l’assainissement des sols pollués en vue d’y permettre un redéploiement économique.
La société SPAQuE débute la deuxième étape des travaux de réhabilitation du site « Centrale électrique de Marchienne-au-Pont » à Charleroi. Faisant suite à la déconstruction sélective des anciens bâtiments, réalisée entre 2010 et 2011, ces travaux consistent en la dépollution des sols.
Les investigations menées sur ce site ont permis d’établir la présence de différents polluants tels que des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM), des huiles minérales, des composés chlorés volatils et des métaux lourds. Des matériaux amiantés sont également présents.
Lors de cette étape, tous les sols identifiés comme étant pollués seront évacués vers des centres de traitement agréés. Localement, le pompage des eaux de la nappe phréatique, le suivi analytique et le traitement éventuel de ces eaux sont également prévus.
Le délai des travaux est fixé à 149 jours ouvrables.
Un fois réhabilité, le site devrait accueillir une culture biomasse (plantation de miscanthus) dans l’attente d’un projet concret de développement économique.
Rappel historique
La première centrale a été construite au début du XXe siècle par la Société des Charbonnages de Monceau-Fontaine, à côté de l’ancien siège charbonnier Saint-Martin. Cette centrale, fonctionnant au charbon, a ensuite été agrandie dans les années 1930.
Une seconde centrale au charbon est érigée dans les années 1950, toujours par la Société des Charbonnages de Monceau-Fontaine. Sa production électrique servait à alimenter 12 sièges d’extraction du charbon, 3 triages-lavoirs et 4 centres d’agglomération.
En 1958, la puissance de la centrale est augmentée grâce à l’installation d’un nouveau groupe électrogène.
Au début des années 1970, la centrale est partiellement convertie au fuel et au grisou.
En 1990, elle est reprise par Electrabel et ne connaît plus d’évolution. Ses activités cessent en 1997.
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