Charleroi : la zone « Euroports » du site « Cockerill Sambre II » est réhabilitée
SPAQuE a achevé les travaux de réhabilitation des sols pollués de la zone dite « Euroports » sur le site « Cockerill Sambre II », à Charleroi. Des voiries ont également été aménagées sur d’autres zones réhabilitées dont SPAQuE est propriétaire.
Cet été, SPAQuE a clôturé la réhabilitation de la zone dite « Euroports » (exploitée par la société Euroports, spécialisée en logistique portuaire), au nord du site « Cockerill Sambre II » à Charleroi. L’aménagement de voiries sur d’autres zones propriété de SPAQuE, réhabilitées entre 2011 et 2017, touche également à sa fin.
Sur la zone « Euroports », SPAQuE a excavé et évacué en centres de traitement agréés plusieurs tonnes de terres contaminées en solvants chlorés et en benzène. Les excavations ont ensuite été remblayées au moyen de terres saines. Grâce à l’intervention de SPAQuE, la société Euroports pourra désormais étendre ses activités sur un terrain réhabilité.
Sur une partie des zones réhabilitées entre 2011 et 2017, SPAQuE, en collaboration avec l’ICDI, a construit des voiries ainsi qu’un réseau d’égouttage.
Désormais réhabilité, le site « Cockerill Sambre II », d’une superficie de 43,20 hectares, devrait accueillir des PME spécialisée dans le recyclage des déchets, des nouvelles infrastructures de l’ICDI (station de lavage de camion, etc.) mais aussi un centre de traitement des encombrants (Ressourcerie du Val de Sambre) et une unité de valorisation des déchets électriques et électroniques. L’asbl Terre, active dans le tri de chaussures et de textiles, s’est quant à elle déjà installée.
Deux siècles d’activités
De 1829 à 1986, le site « Cockerill Sambre II » a été utilisé, en majorité, pour des activités sidérurgiques. Hauts-fourneaux, fonderies, crassiers, cokerie, gazogène, laminoirs, aciéries, etc. occupaient autrefois les lieux. En 1986, toutes ces installations sidérurgiques ont été démolies.
Dès 1926, la partie nord-est du site a été utilisée par la société Solvay pour ses activités chimiques.
Enfin, à partir de 1989, l’ICDI utilise la partie est du site pour l’exploitation d’un centre de transit, de récupération et de tri de déchets. Plusieurs PME viennent également s’installer.
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Caroline Charlier
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