Antoing : la réhabilitation du site « Bruyelle IV » démarre
SPAQuE entame la réhabilitation du site « Bruyelle IV » à Antoing. Ces travaux permettront, par la suite, l’aménagement d’une plateforme de transbordement desservant la toute première zone économique accessible par voie d’eau depuis la frontière française.
Dans le cadre du Plan Marshall 2.vert, SPAQuE entreprend la réhabilitation du site « Bruyelle IV » à Antoing. Ce site de 4,51 hectares est délimité au nord et à l’ouest par des parcelles privées (dont le cimentier Holcim), à l’est par l’Escaut et le quai de halage, et au sud par la ligne TGV Mons-Lille.
Durant ces travaux concernant principalement la partie nord du site, après déboisement de la zone d’intervention, SPAQuE procédera au décapage et à la mise en stock temporaire d’une couche de 2,5 mètres de remblais de surface en vue d’une réutilisation ultérieure. Ces opérations permettront d’atteindre un dépôt de boues de dragage, constitué dans les années 1980-1990 par la Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques (DGO2) du Service public de Wallonie (SPW). Les 52.600 m³ de boues présentes, contaminés en cadmium, zinc, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et huiles minérales, seront alors excavés et évacués vers le centre d’enfouissement technique de Rebaix.
SPAQuE aménagera ensuite la zone destinée à la construction d’une future plateforme de transbordement, avec la mise en place d’un géotextile anti-contaminant et d’une couche d’empierrement de sous-fondation de 60 centimètres d’épaisseur. Le reste du site, hors zone de transbordement, sera ensemencé.
Une plateforme pour la première zone économique depuis la France
Une fois la zone nord du site « Bruyelle IV » réhabilitée, la DGO2 et le Port autonome du Centre et de l’Ouest (PACO) pourront, en fonction des besoins, y aménager une plateforme de transbordement de 50 mètres de large sur 220 mètres de long, destinée à des activités de stockage et de logistique. Située sur la nouvelle jonction Seine-Escaut, cette plateforme présentera un intérêt économique certain puisqu’elle serait la première rencontrée sur le territoire belge en venant de France.
Bref historique
Entre 1960 et 1979, le cours de l’Escaut est rectifié et un ancien bras du fleuve traversant le site est remblayé.
Entre 1980 et 1990, la DGO2 y constitue un dépôt de boues de dragage, lui-même recouvert d’une couche de remblais formée d’un mélange de terres, de fragments de briques et de pierres.
En 1995, lors de la construction du viaduc du TGV, le site est scindé en deux parties (nord et sud).
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Caroline Charlier
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