5.000 tonnes de terres évacuées par péniche sur le site Coronmeuse à Liège

L’assainissement des sols du site Coronmeuse à Liège a débuté il y a quelques mois. Dans le cadre de ces travaux financés grâce aux Fonds européens FEDER, à la Wallonie et au consortium Neo Legia, la SPAQUE procède à la gestion d’un volume important de terres polluées. Afin de réduire l’empreinte environnementale de ce chantier, plusieurs milliers de tonnes de terres sont évacuées par voie fluviale.

Entamée en février dernier, la réhabilitation du site Coronmeuse se poursuit. Dans le cadre des travaux de dépollution des sols, la SPAQUE procède actuellement à l’excavation et à l’évacuation des terres contaminées en métaux lourds, huiles minérales, hydrocarbures aromatiques polycycliques, styrène et solvants chlorés. Afin de réduire l’impact du chantier sur l’environnement, une partie de ces terres est évacuée par voie fluviale, la Meuse se trouvant en bordure du site. Ainsi, 5.000 tonnes ont déjà été envoyées en centre de traitement par péniche.

Pas d’impact sur le Ravel

Des aménagements ont également été réalisés par la SPAQUE afin de permettre aux usagers du Ravel (qui longe lui aussi le site) de poursuivre leur route en toute sécurité durant la phase d’évacuation. Des containers à sens unique ont ainsi été placés et font office de tunnels passant sous les travaux.

Quelques images des travaux ? N’hésitez pas à consulter notre vidéo :

Un futur éco-quartier

Cette méthode d’évacuation des terres correspond évidemment aux principes guidant l’aménagement de la plaine de Coronmeuse par le consortium Neo Legia dans la mise en œuvre de son projet d’éco-quartier. Pour rappel, celui-ci prévoit la construction de bâtiments résidentiels surplombant parfois des rez-de-chaussée commerciaux ou des parkings souterrains. Plusieurs bâtiments devraient être conservés, notamment l’ancienne patinoire ou le bâtiment de l’Equerre. Le parc Astrid sera étendu. Deux parkings souterrains seront également créés. De nouveaux espaces verts seront aménagés : près de 600 arbres et 4.000 arbustes seront replantés sur le site.

Caroline Charlier
Chargée de communication externe
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