Une première étape dans la reconversion du site Carcoke à Saint-Ghislain : SPAQUE construira une centrale photovoltaïque de 4.000 kWc
SPAQUE vient d’obtenir le permis pour la construction de sa quatrième centrale photovoltaïque. Celle-ci sera érigée sur le site Carcoke à Saint-Ghislain, dont SPAQUE a achevé l’assainissement il y a un peu plus d’un an. Ce projet constitue un premier pas dans la reconversion de ce site de 47,41 hectares qui abritait autrefois la plus grande cokerie de Belgique.
Un premier projet de reconversion se concrétise sur le site Carcoke à Saint-Ghislain, assaini par SPAQUE depuis fin 2019. Cette semaine, SPAQUE a obtenu un permis unique pour la construction d’une centrale photovoltaïque de 4.000 kWc. Elle prendra place au nord du site, sur une zone de 4,4 hectares où un confinement étanche de 150.000 m³ de terres polluées a été réalisé.
Il s’agira de la quatrième centrale de SPAQUE, après celles des sites SAFEA à La Louvière, Nouveaux Ateliers Mécaniques à Morlanwelz et Aciérie Allard à Charleroi. Notons qu’elle sera également la plus puissante, en doublant celle de Charleroi mise en service l’automne dernier. L’installation des panneaux est prévue cette année, pour une mise en service au premier semestre 2022.
SPAQUE poursuit ici deux objectifs environnementaux fondamentaux, à savoir l’intensification des projets en matière d’énergies renouvelables et la réaffectation de terrains ne pouvant pas accueillir de construction, ici la zone de confinement.
À ce projet devrait prochainement s’ajouter le développement, sur le reste du site, d’une zone d’activité économique dans le cadre du projet d’éco-zoning Tertre-Hautrage-Villerot, mené par l’intercommunale IDEA.
10 ans de travaux
Rappelons que Carcoke, c’est un chantier titanesque de 10 ans : 1.186.000 tonnes de terres contaminées traitées sur site par voie biologique, 650.584 m³ de terres polluées en hydrocarbures excavées, 16.000 tonnes de terres cyanurées évacuées, 866 tonnes de produits purs goudronneux récupérées et évacuées en centres de traitement agréés.
À cela s’ajoute la réalisation d’une zone de confinement au nord du site, achevée en 2019, où un capping étanche a été mis en place par-dessus le massif de terres polluées reprofilé afin de supprimer l’ensemble des voies d’exposition aux polluants. Un réseau de drainage ainsi qu’une conduite de rejet jusqu’à un bassin d’orage implanté sur la partie sud ont également été installés.
Caroline Charlier
Chargée de communication externe
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