SPAQUE a réalisé des investigations dans les sols et les eaux souterraines du site Laminoir de la Rochette à Chaudfontaine
Les derniers bâtiments désormais déconstruits, SPAQUE a entrepris des investigations dans les sols et les eaux souterraines de l’ancien Laminoir de la Rochette à Chaudfontaine. Cette intervention permettra par la suite d’élaborer le projet d’assainissement du site.
SPAQUE est de nouveau intervenue sur le site du Laminoir de la Rochette à Chaudfontaine, cette fois-ci pour la réalisation d’une campagne d’investigations dans les sols et les eaux souterraines du site.
Cette campagne, financée par le Plan Marshall 2.vert, a permis la réalisation de 40 forages dans les sols, jusqu’à maximum 10 mètres de profondeur, à l’aide de machines de forages de type Nordmeyer et Comacchio. Une quarantaine de fouilles ont également été réalisées à la pelleteuse mécanique. Au total, près de 350 prélèvements ont été effectués dans les sols et 40 dans les eaux souterraines, grâce à la mise en place de 40 piézomètres. Ces investigations permettront de mettre en évidence une contamination éventuelle des sols et des eaux, et d’en délimiter, le cas échéant, l’étendue.
Les analyses permettront d’élaborer un projet d’assainissement et, à terme, de réhabiliter ce site de 4,84 hectares sur lequel pourrait se développer une zone d’activité économique.
Retour sur les étapes précédentes
La première intervention, en urgence, de SPAQUE sur ce site date de 2015, après que des bains d’acide aient été déversés sur le sol et dans un bief de la Vesdre : 141 tonnes de produits extrêmement polluants ont été évacuées.
SPAQUE a ensuite réalisé un cleaning intérieur et extérieur du site. Les derniers déchets présents ainsi que les boues contaminées répandues sur le sol de l’ancienne usine ont été évacués en centres de traitement agréés.
En 2018 et 2019, SPAQUE a déconstruit les anciens bâtiments. Plusieurs dizaines de milliers de tonnes de gravats ont été évacuées en centre de valorisation.
Près de 300 ans d’activité
Une fenderie est construite sur le site dès 1700, puis transformée en laminoir en 1797. En 1811, une ferblanterie et une filature sont installées. Elles resteront en activité jusqu’en 1860.
Entre 1883 et 1965, la société Laminoir de la Rochette exploite sur le site un laminoir à tôles, un laminoir à lames pour canons à fusils et un train de fer damassé.
Dans les années 1970, la société Prometa et Cadmiage Gilson et la société Metal Protect Defa s’installent sur le site. En 2004, la société Prometa est reprise par la S.A. Galvanoplastie Maurice Gilson. La société Metal Protect Defa, quant à elle, cesse ses activités en 2008. Six ans plus tard, en 2014, la S.A. Galvanoplastie Maurice Gilson est déclarée en faillite et le site est laissé à l’abandon.
Pour toute information :
Caroline CHARLIER
Chargée de communication externe
0496/51.23.52