Seraing : la réhabilitation du site « Cristalleries du Val Saint-Lambert », c’est parti !
Le jeudi 28 avril, le ministre wallon de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire Carlo Di Antonio a confié à SPAQuE la réhabilitation du site « Cristalleries du Val Saint-Lambert » à Seraing. Les travaux sont financés par le Plan Marshall 2.Vert pour un montant de 6.000.000 d’euros.
Le ministre wallon de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire Carlo Di Antonio a chargé SPAQuE de procéder à la réhabilitation du site « Cristalleries du Val Saint-Lambert » à Seraing.
Des investigations réalisées par SPAQuE entre 2010 et 2013 sur ce site de 25,79 hectares ont permis de mettre en évidence une contamination des sols en métaux lourds, hydrocarbures pétroliers et hydrocarbures cycliques (dont du benzène). Cette contamination atteint ponctuellement les eaux souterraines. Un audit technique des bâtiments a également relevé la présence de 216 tonnes d’amiante contenue dans ces bâtiments.
Dès le mois de juillet, SPAQuE entreprendra une première étape de travaux avec la déconstruction des anciens bâtiments et infrastructures à l’abandon. SPAQuE procédera ensuite à l’assainissement des sols pollués du site. La durée des travaux de réhabilitation est estimée à deux ans.
Une fois réhabilité, le site devrait accueillir le Cristal Park qui comprend, notamment, la création d’un village commercial, de plusieurs zones de loisirs (Aqua Park, parc accrobranches, parc pour enfants, etc.), d’un hôtel 4 étoiles (géré par le groupe Van der Valk), d’un Business Park et de deux lotissements.
Près de deux siècles d’activité
L’activité de verrerie et de cristallerie du site a débuté en 1826. Elle a perduré jusqu’en 2009, mais avec une ampleur nettement inférieure à celle de jadis. Deux phases d’activités se distinguent : une première, intense et industrielle, des origines à 1974 et une seconde, de moindre importance et plus artisanale, depuis 1975.
L’usine a connu de nombreuses transformations suite aux changements de technologies. Une partie du bâti est aujourd’hui encore présente et des substructures d’anciens bâtiments sont probablement toujours en place.
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Caroline Charlier
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