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Recherche & développement: la SPAQUE, un partenaire de choix

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Entreprise

Depuis plusieurs années, la SPAQUE participe à de nombreux projets de recherches, tant européens qu’internationaux.

La recherche et développement (R&D) a toujours occupé une place importante au sein de la SPAQUE. Elle a pris une dimension supplémentaire il y a quelques années avec la participation à plusieurs projets européens et internationaux liés à la réhabilitation des friches polluées et des décharges.

Parmi les projets les plus emblématiques, citons tout d’abord NWE-REGENERATIS. Ce projet européen, lancé en 2020 et qui vient de s’achever, avait pour objectif de valoriser les matériaux et métaux présents sur les anciens sites sidérurgiques, et de produire des éco-catalyseurs, permettant notamment de diminuer les coûts de réhabilitation. Sur base de nombreuses recherches et de tests réalisés sur des sites pilotes en Europe, les partenaires du projet ont développé une série d’outils, dont le NWE-SMARTX et le RAPIDM. Ceux-ci permettent d’enrichir les connaissances actuelles dans les domaines de la circularité des matières et de la géophysique.

Revenons ensuite sur le projet européen POSIDON, dont l’objectif était de proposer des méthodes de dépollution innovantes. Au terme du projet, deux méthodes de dépollution de sol in-situ ont été développées et testées à petite échelle sur deux sites (à Trieste et à Bilbao). Ces deux technologies ont été brevetées et sont désormais disponibles pour être déployeés à grande échelle sur d’autres sites : la technologie « Soil-Omic » (protocole qui intègre des processus biologiques et physico-chimiques ; basée sur le principe de bio-flushing et chemical-flushing) et la technologie « ERASE » (qui intègre des procédés physiques, chimiques et biologiques, assistés par un courant électrique, pour la décontamination de polluants organiques et non-organiques dans le sol).

Enfin, EiCLaR, le projet de recherche collaborative entre l’Europe et la Chine, dont l’objectif est développer des technologies innovantes de bioremédiation in situ (comme par exemple, l’électro-nanobioremédiation, la bioaugmentation contrôlée, la dépollution bioélectrochimique, la phytoremédiation améliorée,…). Celles-ci seront développées à l’échelle industrielle en vue de traiter efficacement et à un coût raisonnable une série de polluants tels que les métaux lourds, les pesticides, les solvants chlorés. Ces derniers sont d’ailleurs assez répandus en Wallonie. La mise en œuvre de la bioaugmentation contrôlée pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour la SPAQUE dans le cadre de la gestion des eaux souterraines.

 

Caroline Charlier
Porte-parole – Chargée de communication externe
0496/51.23.52