Fonderie Léonard Giot

  • Propriété : Propriété SPAQUE
  • Nom du site : Fonderie Léonard Giot
  • Adresse : rue de la Fonderie, rue de Châtelet
  • Code postal : 6030
  • Ancienne commune : Marchienne-au-Pont
  • Province : Hainaut
  • Superficie totale 57.000 m²
  • Financement : Plan Marshall

Historique

En 1862, la fonderie Léonard Giot installe son unité de production sur l’est et ses magasins et entrepôts de stockage des modèles et moules de la fonderie sur la partie ouest. La société est initialement spécialisée dans la chaudronnerie du cuivre, puis se tourne progressivement vers le travail de la fonte, d’aciers et d’aciers spéciaux (au chrome et manganèse). Toutes les étapes nécessaires à la fabrication des métaux étaient rassemblées sur ce site.

En 1872, la partie sud dite « Ateliers de l’Est » est occupée par une fonderie et les Ateliers de Construction et Chaudronnerie de l’Est de 1872 à 1970. La fonderie a fait place ensuite à une société active dans le domaine de l’électricité. Puis l’endroit est devenu un centre de distribution de la brasserie Piedboeuf.

De 1900 à 1927, une usine de construction automobile s’implante sur la partie ouest du site.

En 1978,fin des activités de la Fonderie Léonard Giot. La majorité des bâtiments et structures hors sol est démolie.

En 1988, le centre de distribution Piedboeuf est racheté par Interbrew. Fin de cette activité au début des années 2000.

Pour les riverains

Vous êtes riverain et vous avez des questions sur ce projet ? Notre équipe est à votre écoute.
FAQ

Contact

SPAQUE sa
Avenue Maurice Destenay, 13
4000 LIEGE
Belgique
Tel : +32 42 20 94 11
Fax : +32 42 21 40 43

L'intervention SPAQUE

L’intervention de la SPAQUE sur ce site est terminée.

2015 :

Analyse des risques résiduels après travaux de réhabilitation.

2013 – 2014 :

Réhabilitation des sols sur la partie ouest du site.

Les travaux de réhabilitation ont consistés en :

  • la prise en charge d’anciens déchets,
  • la déconstruction d’anciennes fondations et structures,
  • l’excavation, l’évacuation et le traitement dans des centres agrées des terres polluées.

2011 – 2012 :

Réhabilitation des sols sur la partie est du site.

Les travaux de réhabilitation ont consistés en :

  • en la prise en charge des divers déchets présents,
  • au débroussaillage, au déboisement et au dessouchage de l’ensemble de la végétation,
  • en la mise en place de mesures de stabilité le long des voiries traversant ou longeant le site,
  • en l’excavation, l’évacuation et l’élimination contrôlées (vers des centres de traitement ou d’élimination agréés) des terres saturées et insaturées, polluées suite aux anciennes activités menées sur le site,
  • en fin d’excavation, en la réalisation d’analyses de la qualité des sols en fond de fouilles et en parois des fouilles,
  • au pompage des eaux de la nappe présente, au suivi analytique et au traitement éventuel de ces eaux en cours de travaux,
  • au remblayage des zones excavées par des terres de remblayage,
  • en l’installation d’une couche de couverture de 50 centimètres de terres végétales non contaminées sur la zone ouest du site et à l’installation d’une couche de couverture de 20 centimètres de terres végétales non contaminées sur les zones est et sud du site,
  • en la réalisation d’un ensemencement sur les zones recouvertes de terres végétales,
  • en la réalisation d’aménagements divers.

2010 – 2011 :

Les travaux de réhabilitation ont pour objet la déconstruction des bâtiments afin de réduire l’impact visuel du site, sa sécurisation par rapport aux habitations et voiries l’environnant et l’assainissement des sols pollués des anciennes usines.

Ce chantier a consisté en :

  • la déconstruction sélective des bâtiments et structures encore présents sur le site, à l’exception de la façade Art déco, donnant sur la route de Châtelet, dont la Ville de Charleroi a demandé le classement,
  • la déconstruction de toutes les fondations existantes jusqu’à 1 mètre de profondeur par rapport au niveau actuel du sol,
  • le concassage et le stockage des matériaux, à base minérale, non contaminés, issus dela déconstruction afin de les valoriser sur site comme remblais sains,
  • l’excavation, l’évacuation et le traitement des terres polluées,
  • le remblayagedes zones excavées par des terres saines,
  • la réalisation d’un ensemencement de fin de chantier.

2008 – 2009 :

Etude des faisabilités technique, urbanistique et économique.

2006 :

Réalisation d’un audit technique concernant la démolition des bâtiments et structures existants encore sur le site.

2005 :

Travaux d’évacuation des pneus usagés présents sur le site (2.024 tonnes de pneus évacuées).

2004 :

Estimation des volumes des pneus usagés entreposés illégalement sur le site.

2002 – 2004

Etude des caractérisations.

Localisation

Localisation

Le site « Léonard Giot » est implanté sur le territoire de la Ville de Charleroi (Marchienne-au-Pont). Il comporte deux parties séparées par la voie ferrée reliant Charleroi à Mariembourg.

Etat du site

Avant les travaux de réhabilitation, le site était laissé à l’abandon et abondamment recolonisé par la végétation sur sa partie ouest. Seuls y subsistaient les anciens bâtiments d’entreposage des moules de fonderie.

Sur la zone est, la majorité des bâtiments avait été démolie. Les dernières activités en cours sur cette zone étaient des activités clandestines qui consistaient à stocker des pneus usagés destinés à l’exportation.

Sur la zone dite « Ateliers de l’Est », tous les bâtiments étaient encore présents, mais n’étaient plus occupés.

Polluants avant réhabilitation

  • Métaux lourds,
  • huiles minérales,
  • hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Gestion et reconversion du foncier pollué - Augmentation de la valeur du foncier

Projet de développement économique

Au plan de secteur, le site est repris en zone d’activités économiques industrielles et en zone d’habitat.
Sur la partie est du site, un projet de microzone économique est à l’étude par l’IGRETEC. Par ailleurs, SPAQuE a conservé une magnifique façade néoclassique industrielle, reprise à l’inventaire du patrimoine monumental de Belgique, qui sera intégrée aux futurs bâtiments.
La partie ouest du site, quant à elle, devrait accueillir des logements.