Mons : feu vert pour la réhabilitation du site « Les Bas Prés »
Le 23 juillet dernier, le gouvernement wallon a adopté l’arrêté (AGW) chargeant SPAQuE de procéder à la réhabilitation du site « Les Bas Prés », localisé sur le territoire de la Ville de Mons. L’intercommunale IDEA projette de développer une nouvelle zone d’activités économiques sur les 27 hectares de ce site.
SPAQuE mènera prochainement un nouveau chantier de réhabilitation sur le territoire de la Ville de Mons. En effet, le 23 juillet dernier, le gouvernement wallon a adopté l’AGW chargeant SPAQuE de réhabiliter ce site de 27 hectares, situé à l’ouest de la gare de Mons, dans l’extension ouest du parc d’activités économiques « Les Grands Prés », à proximité de la Haine et de l’autoroute E42. Les travaux, financés par le Plan Marshall 2.vert, pourraient débuter à la fin de l’année 2015.
Les investigations des sols menées par SPAQuE sur l’ensemble du site ont permis de mettre en évidence des contaminations en métaux lourds, hydrocarbures pétroliers, hydrocarbures cycliques et benzène.
Concernant la réhabilitation du site, SPAQuE procédera, dans un premier temps, à l’évacuation des boues contaminées stockées sur la partie sud du site. SPAQuE entreprendra également l’assainissement de spots de pollution liés, notamment, à l’ancien canal Mons-Condé (qui traversait autrefois le site) et à la présence de remblais sur cette ancienne zone marécageuse.
Un futur parc d’activités économiques
Dans ce cadre, SPAQuE procédera également au nivellement des parties nord et sud du site. SPAQuE réalisera notamment le terrassement des voiries et des parkings du futur parc d’activités économiques des Bas Prés, un projet mené par l’intercommunale IDEA. Les terres terrassées seront analysées et, si nécessaire, envoyées vers un centre de traitement ou de valorisation.
Un peu d’histoire
A la fin des années 1960, le canal Mons-Condé traversant ce site constitué de prés humides est remblayé à l’aide de matériaux, principalement constitués de remblais charbonniers. Ceux-ci seront déversés sur la quasi-totalité du site.
Entre la fin des années 1980 et 1998, des boues de dragage sont également stockées sur la partie sud du site.
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Caroline Charlier
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