Mai 2008 : la SPAQUE intervient sur une importante fuite de kérosène à Mons
La SPAQUE fête cette année ses 30 ans d’existence. Cet anniversaire sera marqué, en fonction de l’évolution de la pandémie, par une journée évènement qui devrait se tenir au début de l’automne. D’ici-là, au fil des mois et des semaines nous revenons sur les grands évènements qui ont marqué notre histoire.
En mai 2008, suite à la rupture accidentelle d’un pipeline de kérosène, un grand chantier de dépollution d’urgence prenait place dans les champs de Cerneau à Saint-Symphorien (Mons). En mobilisant toute son équipe, nuit et jour, pendant sept jours, la SPAQUE parvenait à juguler la pollution et à préserver la nappe aquifère sous-jacente, alimentant le Hainaut et Bruxelles.
Dans la soirée du 21 mai 2008, un agriculteur de Saint-Symphorien éventrait une conduite de kérosène de la Défense nationale. Trois cent mille litres de kérosène se répandaient ainsi sur et dans le sol risquant de polluer gravement une importante nappe aquifère alimentant, en partie, le Hainaut et Bruxelles.
Arrivée rapidement sur les lieux, la SPAQUE prenait en mains la coordination des opérations de dépollution. Selon les premières estimations, on estimait à 14 jours le délai pour que le kérosène atteigne la nappe phréatique. Il y avait urgence ! D’autant plus que ce délai pouvait être réduit à 7 jours s’il se mettait à pleuvoir abondamment. Ainsi, dès 4 heures du matin, le 22 mai, le chantier d’intervention était en place. En tout, 22.500 tonnes de terres contaminées seront excavées et évacuées du site en sept jours seulement. Le chantier s’étendra sur quelque 5000 m² et la profondeur des fouilles atteindra 10 mètres.
Dès le 16 juin 2008, les nombreuses analyses de sol et d’eau ayant confirmé l’élimination de la pollution, les experts de la SPAQUE autoriseront les travaux de remblayage des excavations. Les terres végétales mises en place seront chaulées afin de réduire leur taux d’humidité et d’améliorer leur portance. Une fois le terrain remis en état, les agriculteurs ont pu reprendre leurs cultures dans les semaines qui ont suivi.
Par précaution, quelques dispositifs d’échantillonnage seront maintenus pour que la SPAQUE puisse procéder à la surveillance environnementale du site réhabilité. Des contrôles mensuels de la qualité des eaux souterraines seront réalisés de juin 2008 jusqu’en juin 2009. Leurs résultats seront sans équivoque, aucune pollution en huiles minérales et en BTEX n’étant constatée. Les piézomètres servant à la prise d’échantillons d’eau seront définitivement condamnés en mars 2010.
Après sept jours d’intervention d’urgence, plusieurs semaines de chantier et un an de surveillance environnementale, la SPAQUE aura restitué un sol de qualité accessible aux agriculteurs sans aucune contrainte.
Jean-Frédérick Deliège
Porte-parole
0494/57.94.18