La SPAQUE et le développement durable : une histoire de plus de 20 ans
La SPAQUE fête cette année ses trente ans d’existence. Cet anniversaire sera marqué, en fonction de l’évolution de la pandémie Covid-19, par une journée évènement qui devrait se tenir au début de l’automne. D’ici-là, au fil des mois, nous revenons sur les grands évènements qui ont marqué notre histoire.
Résolument tournée vers l’avenir et consciente des enjeux environnementaux, la SPAQUE s’est impliquée dans de nombreux projets dans le domaine des énergies alternatives.
Sur plusieurs décharges réhabilitées, elle produit ainsi de la chaleur et de l’électricité. C’est le cas, par exemple, sur la décharge d’Anton, à Andenne depuis 1999. L’unité de valorisation énergétique du biogaz de décharge permet d’y chauffer un établissement scolaire tout proche et d’assurer les besoins en électricité du site proprement dit.
Depuis 2015, nous avons équipé d’anciennes décharges en post-gestion de panneaux photovoltaïques. L’électricité ainsi produite permet d’alimenter les installations techniques : pompes, moteurs, réseaux de dégazage, etc. Parallèlement à cela, la SPAQUE a construit des centrales photovoltaïques sur les zones de confinement de trois friches industrielles réhabilitées. Ces zones confinées ne peuvent accueillir des installations lourdes et l’installation de panneaux photovoltaïques en est une vocation idéale. Les trois anciennes friches concernées sont NAM à Morlanwelz, SAFEA à La Louvière et Aciérie Allard à Marchienne-au-Pont. Ensemble ces trois unités représentent une puissance de 3.750 kWc. Leur production annuelle moyenne correspond à la consommation moyenne de 1.100 ménages wallons. Enfin, toujours en matière de production d’énergie, un projet d’implantation d’éolienne est à l’étude sur le site de la décharge des 7 Anes à Erpion.
La SPAQUE est, par ailleurs, partenaire (avec Valbiom et l’ISSEP) du projet Wallphy qui vise à mener des expériences de phytomanagement au travers de la plantation de diverses variétés de végétaux sur des sites en friche. Deux expériences sont actuellement en cours. A Charleroi, 2.000 arbres (robiniers, érables, aulnes, etc.) ont été plantés sur le terril Saint-Théodore Ouest tandis qu’à Ciney, sur le zoning Biron, ce sont 16.000 rhizomes de miscanthus qui ont été plantés afin d’assainir le sol. Notons que de son côté, la SPAQUE exploite du miscanthus sur les sites Bois Saint-Jean à Seraing et Corderie Laurent à Boussu.
La SPAQUE s’inscrit également dans les objectifs de réduction des gaz à effet de serre (GES). Chaque année, elle établit son bilan carbone qui tient compte globalement des émissions au niveau du siège social et des sites en post-gestion. Les chantiers de réhabilitation seront intégrés à ce bilan à partir de 2022. L’objectif ambitieux est d’arriver à la neutralité carbone en 2024. L’entreprise est également impliquée dans RAWFILL et REGENERATIS, deux projets européens relatifs à l’économie circulaire sur lesquels nous reviendrons prochainement.
Jean-Frédérick Deliège
Porte-parole
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