La Louvière : SPAQuE installe 3.844 panneaux photovoltaïques sur le site « SAFEA »
SPAQuE a entamé la construction de sa première centrale photovoltaïque sur le site réhabilité « SAFEA », à Houdeng-Goegnies, sur le territoire de la Ville de La Louvière. Au total, 3.844 panneaux seront installés sur l’ancienne décharge du site.
L’installation de la première centrale photovoltaïque de SPAQuE a commencé. Celle-ci sera implantée sur 2,5 hectares de l’ancienne décharge du site « SAFEA » (réhabilité par SPAQuE entre 2005 et 2011), plus précisément sur la partie plane du dôme de confinement (cette zone n’étant pas exploitable pour d’autres projets de construction).
Dans un premier temps, SPAQuE réalise les travaux d’équipement de la centrale : une route a été construite, des tranchées sont creusées afin de faire passer les câbles. Un conteneur technique est également prévu ainsi qu’une cabine haute-tension. Des blocs de béton seront ensuite posés ainsi que des structures métalliques sur lesquelles seront fixés les 3.844 panneaux.
La centrale photovoltaïque devrait être opérationnelle dès la fin du mois de juillet. D’une puissance s’élevant à 1 mégawatt-crête (MWc), la production annuelle de la centrale est estimée à 1.047 mégawatts-heure (MWh), ce qui représente la consommation annuelle d’environ 300 ménages.
L’énergie produite sera revendue et directement réinjectée dans le réseau de distribution ORES.
Enfin, la centrale sera équipée de clôtures, alarmes et caméras afin d’assurer la sécurité et d’empêcher toute effraction sur le site.
Histoire du site « SAFEA »
En 1929, une usine de fabrication d’engrais azoté s’implante sur le site. Dans les années 1930, les usines SAFEA assurent l’épuration du gaz provenant des fours à coke des usines Gustave Boël voisines.
La production d’engrais s’arrête en 1978, mettant fin à l’essentiel des activités sur le site. Une partie des installations reste cependant utilisée pour la production d’oxygène dans le bâtiment du fractionnement et pour le stockage de gaz dans les gazomètres. Le reste du site (partie ouest) est converti en décharge industrielle : 300.000 m³ de déchets industriels y sont déversés dans les années 1980 et 1990.
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Caroline Charlier
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