La Louvière : 241.300 tonnes de terres polluées excavées sur le site « Boch Keramis »
A la fin du mois de mars, SPAQuE achèvera un chantier de réhabilitation long de cinq ans sur le site de l’ancienne Manufacture Royal Boch à La Louvière, des travaux financés grâce aux Fonds européens FEDER. Au total, 71,70 hectares ont été dépollués par SPAQuE sur le territoire de la Ville.
C’est un chantier de grande envergure qui prend fin à La Louvière. A la fin du mois de mars, la réhabilitation du site « Boch Keramis », entreprise par SPAQuE (et dans le cadre d’un marché conjoint avec la Ville de La Louvière pour la dernière phase des travaux), sera achevée.
Mais les travaux du nouveau centre-ville louviérois ne sont pas, pour autant, terminés : d’autres chantiers vont prendre le relais afin d’ériger le futur complexe « La Strada ». Pour rappel, ce vaste projet intégrera un centre commercial, des parkings, un musée de la faïence et de la céramique (à l’endroit des anciens fours-bouteilles conservés), des bureaux, un cluster d’entreprises, des logements et des espaces verts. Un centre d’art et de design sera également aménagé dans le seul bâtiment conservé de l’ancienne manufacture. SPAQuE interviendra également une dernière fois, en novembre et décembre 2014 : l’assise d’une ancienne voirie, utilisée par l’Institut du Patrimoine wallon (IPW) pour la rénovation des fours-bouteilles, sera démantelée et assainie.
Déconstruction sélective et dépollution des sols au programme depuis 2009
Avant réhabilitation, le site « Boch Keramis », d’une superficie totale de 16,75 hectares, présentait une pollution en métaux lourds et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
La dernière phase des travaux, entamée durant l’été 2012, touche à sa fin. Elle a consisté en la déconstruction partielle du dernier bâtiment de l’ancienne manufacture, situé le long du boulevard des Droits de l’Homme. Un tiers de ce bâtiment a été conservé, stabilisé et renforcé. Les sols contaminés au droit de cette zone ont ensuite été dépollués. Lors de ces travaux, 13.300 tonnes de terre ont été excavées, puis évacuées en centre de traitement agréé.
La première intervention de SPAQuE sur le site « Boch Keramis » remonte à 2009. Cette année-là, les bâtiments situés au nord du site ont été déconstruits. Entre 2010 et 2011, ce sont les sols situés autour de la Manufacture Royal Boch qui ont été assainis. Les terres contaminées à l’extrême sud du site ont, quant à elles, été traitées en 2012. Enfin, en mars 2013, des andains pollués provenant de la partie nord de l’ancienne manufacture ont été évacués.
Au total, ce ne sont pas moins de 241.300 tonnes de terres polluées qui ont été excavées et envoyées en centre de traitement agréé.
71,70 hectares réhabilités sur le territoire de La Louvière
Le site « Boch Keramis » vient s’ajouter à deux sites précédemment réhabilités par SPAQuE :
- « Moulin Dambot », dont les 2,20 hectares assainis ont permis la construction du Point d’Eau, espace aquatique doté d’une piscine olympique à fond mobile,
- « Ubell », d’une superficie de 2,50 hectares, qui accueille la Maison de l’Entreprise, projet mené par l’IDEA, où une vingtaine d’entreprises innovantes peuvent se développer.
C’est sur ces trois anciennes friches industrielles qu’est en train de naître le nouveau centre-ville de La Louvière.
Sur le territoire louviérois, SPAQuE a déjà réhabilité cinq autres sites :
- « SAFEA » et ses 33 hectares, où se développera, grâce à l’IDEA, la plateforme logistique multimodale Garocentre. SPAQυE projette également d’utiliser le reste du site pour y produire de l’énergie solaire, en y installant une centrale photovoltaïque (0,85 MWh),
- « Cabay-Jouret », dont les 4,50 hectares (aujourd’hui propriété de la DGO4) ont été réhabilités en 2007, devrait accueillir des logements,
- « Boulonnerie Boël », et ses 2,50 hectares réhabilités en 2006, où un projet d’implantation de logements est à l’étude par l’IDEA,
- « Javel Lacroix », site d’une superficie de 1,35 hectare et réhabilité depuis 2008, devrait accueillir de l’habitat,
- « N°6 des Houssus » et ses 9,90 hectares réhabilités depuis 2004, où pourrait se développer un golf.
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Caroline Charlier
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