Jumet : réhabilitation du site « Charbonnage Saint-Louis »
Les travaux de réhabilitation de l’ancien charbonnage Saint-Louis à Jumet ont commencé en ce mois de mars. Cette réhabilitation, menée par SPAQuE, s’inscrit dans le cadre du programme de convergence des Fonds européens FEDER pour le Hainaut.
Le site de l’ancien charbonnage Saint-Louis à Jumet (Charleroi) fait partie des 19 sites dont la réhabilitation a été confiée à la société SPAQuE dans le cadre du programme de convergence des Fonds européens FEDER pour la Wallonie.
SPAQuE a mis en œuvre la première phase de la réhabilitation de ce site de 11,8 hectares. Fermé en 1967, le site « Saint-Louis » a connu des fortunes diverses avant d’être laissé complètement à l’abandon depuis 1978. Ouverte à tous vents, cette friche industrielle est l’objet de dépôts sauvages et illicites d’immondices. Les derniers bâtiments qui y subsistent montrent de graves problèmes d’instabilité et rendent extrêmement dangereuse la fréquentation du site. Enfin, le crassier de schistes continue de brûler de l’intérieur.
Les travaux qui viennent de démarrer ont, dès lors, comme priorité la sécurisation urgente du site par la pose de barrières et d’une clôture sur tout son périmètre. SPAQuE procédera ensuite :
- à l’évacuation de déchets ménagers mis en dépôt dans la zone du carreau, des des dépôts de déchets amiantés et autres déchets présents à la surface du site,
- aux débroussaillage, dessouchage et déboisement de la végétation aux abords immédiats des structures à déconstruire,
- à la déconstruction sélective de tous les bâtiments et structures hors sol à l’abandon encore présents sur le site. Par « déconstruction sélective », il faut entendre une démolition des bâtiments intégrant une forte composante environnementale, c’est-à-dire prévoyant, notamment, dès l’organisation du chantier :
- un démontage et une collecte sélective des déchets de construction en différentes catégories en vue de leur valorisation sur ou en dehors du site. L’objectif est d’augmenter la part de déchets qui sera valorisée, tout en limitant les surcoûts dus à la mise en œuvre des méthodes de récupération,
- une réduction des nuisances environnementales, tenant compte des risques causés par le chantier sur l’eau, le sol, la qualité de l’air et les émissions sonores,
- à la déconstruction de toutes les fondations rencontrées jusqu’à 1 m de profondeur par rapport au niveau du sol actuel,
- à l’évacuation de l’ensemble des gravats issus de la démolition.
Une fois cette première étape terminée (la durée prévue du chantier est de 70 jours ouvrables), SPAQuE pourra procéder aux travaux de dépollution du site sur la base des études de caractérisation et des faisabilités économique, technique et urbanistique qu’elle y aura réalisées.
Tous les moyens sont mis en œuvre pour mener une réhabilitation efficace et durable du site et pour réduire au maximum l’impact du chantier sur l’environnement des riverains.
Pour tout renseignement complémentaire :
Jean-Frédérick Deliège
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