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Inondations, travaux d’assainissement, réhabilitation de friches : la SPAQUE s’adapte à ses nouvelles missions tout en poursuivant ses engagements

Lg4407 150 2021.10.19 6
Entreprise

Les inondations de juillet ont profondément marqué la Wallonie. Dans le cadre de sa reconstruction, le Gouvernement wallon a chargé la SPAQUE de plusieurs missions, venues s’ajouter aux activités quotidiennes et plus « classiques » de dépollution d’anciennes friches industrielles. Grâce à la réactivité de ses équipes, la SPAQUE mène aujourd’hui l’ensemble de ces activités de front.

En juillet 2021, la Wallonie a fait face à une catastrophe sans précédent. Le bilan des inondations, qu’il soit humain, environnemental, économique, est important. Très vite, il a fallu penser à la reconstruction. La plupart des acteurs wallons ont été réunis pour joindre leurs forces. Parce que la SPAQUE a toujours fait preuve d’organisation et de réactivité, le Gouvernement wallon a très vite décidé de lui confier toute une série de missions, à savoir la gestion et l’évacuation des déchets issus des inondations (plusieurs milliers de tonnes réparties sur 3 sites, dont l’A601), la prise en charge des pollutions diffuses en hydrocarbures sur les terrains non bâtis (comme par exemple, les jardins des particuliers), la prise en charge des surcoûts engendrés par les inondations au sein des communes wallonnes, et, enfin, la gestion et l’évacuation des terres et boues charriées par les eaux.

En interne, l’ensemble des services de la SPAQUE se sont mobilisés et réorganisés afin de relever l’ensemble de ces nouveaux défis, tout en poursuivant le travail en cours, c’est-à-dire le suivi des travaux de réhabilitation d’une quinzaine de sites industriels pollués, soit plusieurs dizaines d’hectares, aux quatre coins de la Wallonie, mais aussi l’organisation de campagnes de prélèvements, la réalisation de projets d’assainissement, l’étude historique de nouveaux sites potentiels, la prospection, le développement de projets d’énergie renouvelables, etc. Tout ce qui fait le métier et le quotidien de la SPAQUE depuis plus de 30 ans.

Une quinzaine de réhabilitations

Parmi ces sites en cours de réhabilitation, citons Lumat à Charleroi, Garocentre MagnaPark à La Louvière, Probeldhom à Frameries, Produits chimiques d’Auvelais à Sambreville, LBP et Coronmeuse à Liège. Tous bénéficient d’un financement européen FEDER et feront donc prochainement l’objet d’une reconversion économique. Citons également AMS Sud, à Charleroi, Vieille Montagne à Grâce-Hollogne et les Cristalleries du Val Saint-Lambert à Seraing, dont les travaux sont financés par le Plan Marshall 2.Vert. Des chantiers sont également arrivés à leur terme, comme pour les sites Cour aux marchandises SNCB de Bressoux (où seront construits la future Foire de Liège ainsi que le centre de maintenance du futur tram liégeois) et Horloz à Liège (où seront développés une zone d’activité économique mixte, des espaces verts et une nouvelle voirie), ainsi que Les Vanneaux à Colfontaine (où la commune aménagera son nouveau centre administratif). Enfin, la réhabilitation du site Ateliers centraux, à Seraing, touche elle aussi à sa fin. Elle permettra, entre autre, l’aménagement du nouveau Boulevard urbain.

Inondations : des missions sur le long terme

Les missions confiées suite aux inondations, comme nous l’évoquions précédemment, se poursuivent et feront l’actualité de la SPAQUE pour les prochains mois à venir. Des centaines de prélèvements ont été réalisés depuis le mois de septembre et sont encore effectués aujourd’hui. Les premiers assainissements devraient débuter au début de l’année 2022.

Les déchets, quant à eux, ont été pris en charge dès la fin du mois de septembre. Un premier site de stockage, le Wérihet à Wandre, a été débarrassé de ses 33.000 tonnes de déchets en 3 semaines. Les évacuations sont en cours sur l’A601 (le site le plus important) et à Engis (où les opérations se termineront fin décembre).

Les contacts avec les communes sinistrées sont étroits et permettent la bonne prise en charge des surcoûts engendrés.

Enfin, l’évacuation des boues et terres charriées par les eaux devrait bientôt commencer, une fois le recensement de celles-ci terminé.

 

Caroline Charlier
Service de la Communication externe
0496/51.23.52