« Huilerie Grisard » à Mons : 1,5 hectare rendu au circuit économique
SPAQuE avait débuté les travaux au mois d’avril dernier. Près de 2.300.000 euros y ont été investis. Après la déconstruction des bâtiments industriels et l’excavation de près de 24.000 m³ de terres polluées, le terrain de 1,5 hectare est aujourd’hui rendu au circuit économique. L’implantation de logements, voire de petits commerces, est envisagée.
L’ancienne friche des Huileries Grisard (environ 1,5 hectares), à 1 kilomètre du centre historique de la Ville de Mons, est maintenant réhabilitée. Le site est inscrit en zone d’activité économique mixte. Deux petites zones, au nord-est (rue du Delta) et au sud-ouest (rue du Travail) sont en zone d’habitat. Situé à l’extrémité d’une zone industrielle et entouré d’habitations, ce terrain pourrait trouver, dans les développements à venir, une affectation plus urbaine puisque des projets de réaffectation en logements, voire en commerces, sont envisagés.
SPAQuE a lancé les opérations en avril dernier. Le premier chantier a consisté à déconstruire de manière sélective les anciens bâtiments ainsi qu’à abattre la cheminée encore présente sur le site. Les déchets ont ensuite été pris en charge, analysés et redirigés vers les centres de traitement agréés. Les terres, polluées aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et monocycliques (HAM), aux huiles minérales, au chrome, au nickel, au plomb, à l’arsenic et au sélénium ont été excavées. Suivant le processus établi, SPAQuE a réalisé des analyses de sol dans le fond des fouilles pour s’assurer de leur conformité aux normes avant de procéder au remblayage des zones de travail au moyen de terres propres. Dans l’attente des travaux de réaffectation, SPAQuE a réaménagé le site de manière à ce qu’il s’intègre au mieux dans son environnement paysager. Dès le printemps, il sera ensemencé.
Un peu d’histoire
Le site a connu sa première activité industrielle en 1923 avec l’installation d’une savonnerie. De 1930 à 1950, il fut occupé par les Huileries Grisard où l’ont transformait et conditionnait des huiles en bidon et où on entreposait du bitume. Entre 1945 et 1955, les Lustreries Vitali et une forge s’installèrent également sur le site. A la fermeture des Huileries Grisard et jusqu’en 1970, les bâtiments furent utilisés comme lieu de dépôt par l’Union Margarinière. C’est ensuite un grossiste en matériel électrique, Abeth, qui prit le relais. En 1982, une entreprise de conception et de maintenance d’ascenseurs fut la dernière à exercer ses activités sur le site.
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Caroline Lhoest
Service de la communication externe et des relations avec la presse