Hamoir : la réhabilitation du site « Cour aux marchandises de Comblain-la-Tour » commence
SPAQuE entame les travaux de réhabilitation du site « Cour aux marchandises de Comblain-la-Tour », à Hamoir. Grâce à la SPI, un îlot d’entreprises à caractère rural devrait voir le jour sur 2,50 hectares.
En ce mois de janvier, SPAQuE entame la réhabilitation du site « Cour aux marchandises de Comblain-la-Tour ». Localisé à Hamoir, ce site de 2,50 hectares se trouve en bordure de l’Ourthe et de la ligne de chemin de fer Liège-Jemelle.
Des investigations réalisées par SPAQuE en 2013 avaient permis d’y mettre en évidence la présence de deux taches de pollution ponctuelles en hydrocarbures pétroliers, liées à des activités récentes, ainsi qu’une contamination de l’ensemble des remblais en métaux lourds et hydrocarbures polycycliques.
Cette pollution étant incompatible avec l’affectation reprise au plan de secteur sur la zone sud du site (habitat), SPAQuE va procéder à la réhabilitation des sols. Les remblais faiblement contaminés de cette zone pourraient cependant être transférés sur la zone nord, où une zone d’activités économiques devrait voir le jour (la qualité des remblais étant suffisante pour une affectation économique).
Dans un premier temps, les deux taches d’hydrocarbures pétroliers seront excavées et évacuées en centres de traitement agréés. Ensuite, SPAQuE terrassera et regroupera, de la zone sud vers la zone nord, les remblais présents jusqu’à 1 mètre de profondeur. Les zones ainsi reprofilées seront nivelées et recouvertes d’un géotextile avertisseur, par-dessus lequel une couche de 1 mètre d’épaisseur de terres saines sera mise en œuvre. Enfin, SPAQuE veillera au réaménagement paysager de l’ensemble des zones de travail.
Bref historique
Entre 1827 et 1839, le site et le bras de l’Ourthe qui le traversait sont remblayés par des matériaux d’origine inconnue afin de mettre en place des voies de chemin de fer et une cour aux marchandises. Jusqu’en 1950, des grumes issues des forêts voisines ainsi que des pierres y sont stockées avant d’être livrées par voie ferrée.
En 1984, le site est en partie racheté par un privé qui va procéder, après démantèlement des structures liées à la cour aux marchandises, au nivellement du terrain et à la mise en place d’une couche de terres végétales. Il construit également un garage au centre du site.
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Caroline Charlier
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