Grâce-Hollogne : SPAQuE entame les travaux de déconstruction sur les 30 hectares du site « Vieille Montagne »
La société SPAQuE a entrepris la déconstruction des anciens silos présents sur le site « Vieille Montagne » à Grâce-Hollogne. Elle s’occupera, également, de la gestion des matériaux ou déchets se trouvant tant à l’intérieur qu’autour de ces structures bétonnées. L’étape suivante consistera en la réhabilitation des 30 hectares de ce site essentiellement pollué aux métaux lourds.
Les travaux prévus consistent principalement :
- aux débroussaillage, déboisement et dessouchage de toute la zone concernée par les travaux,
- à la poursuite de l’évacuation des stocks de déchets constitués et des travaux de dégagement des silos entamés lors des études de caractérisation des sols qui ont eu lieu précédemment,
- au stockage sur site et en la caractérisation des matériaux ainsi déblayés,
- en la déconstruction des silos, de la galerie sous-jacente et de leurs fondations respectives,
- en la mise en stock sur site et l’analyse du contenu des silos (contenu de type « remblais », « schistes » et « cendrées »),
- au concassage et au stockage des matériaux à base minérale issus de la démolition afin d’éventuellement les valoriser sur site comme remblais sains.
Par après, la société SPAQuE procédera à la réhabilitation des sols. La durée du chantier qui démarre est de 60 jours ouvrables.
Un bref historique
D’une superficie totale de 30 hectares, le site « Vieille Montagne », emblématique de l’industrialisation liégeoise, a été exploité de 1846 à 1982 pour la production de zinc brut et de blanc de zinc. Outre une ancienne zone industrielle, le site comprend les vestiges d’un terril partiellement réexploité. Il est intensément recolonisé par la végétation.
La majeure partie du site est la propriété de SPAQuE. Précédemment propriétaire, la société Umicore y avait procédé à plusieurs études environnementales.
Celles-ci avaient permis, pour l’essentiel, de détecter la présence d’une contamination généralisée aux métaux lourds dans le sol ainsi qu’une contamination ponctuelle aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Aujourd’hui, la société SPAQuE finalise les études qui permettront de déterminer l’impact environnemental de ce site (sur les sols, les eaux souterraines ou de surface). Au terme de ces études dites des « faisabilités », les techniques de réhabilitation les plus pertinentes pourront être mises en œuvre.
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Jean-Frédérick Deliège
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