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« Goudronnerie Robert » à Ransart : il y a urgence à réhabiliter le site

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Des contaminations en hydrocarbures aromatiques monocycliques et polycycliques (HAM et HAP), en huiles minérales ainsi qu’en métaux lourds et en cyanures, ont été mises en évidence sur le site « Goudronnerie Robert », et dans son environnement, entre 2003 et 2005. Elles ont été confirmées en 2010. Depuis 2009, la société SPAQuE est prête à réhabiliter ce site. Les actions judiciaires menées par son propriétaire-exploitant, contre la Région wallonne, l’en empêchent. Afin de garantir la salubrité publique, les travaux de réhabilitation, programmés depuis 2005, doivent impérativement être lancés.

Le site « Goudronnerie Robert », localisé sur les territoires de la Ville de Charleroi (Ransart) et de la commune de Fleurus, fait partie de la liste des 30 sites prioritaires dont le gouvernement wallon a confié la réhabilitation à la société SPAQuE dans le cadre du plan Marshall.

Entre 2003 et 2005, la société SPAQuE a réalisé de nombreux prélèvements au niveau du site comme dans la zone riveraine qui jouxte l’ancienne implantation de la goudronnerie et de la décharge autrefois exploitée au sud de la zone. Les résultats des analyses de sol, d’eau et de déchets provenant du site ont permis de mettre en évidence de très fortes contaminations en hydrocarbures aromatiques monocycliques et polycycliques (HAP et HAM) ainsi qu’en huiles minérales. Une pollution en plus faible quantité a été constatée pour les métaux lourds et les cyanures.

Afin de réhabiliter le site, un cahier spécial des charges a été rédigé et un marché public a été lancé. Le marché a été attribué en 2009. En ce qui concerne la partie décharge, les travaux prévoient la mise en place d’un confinement (par mur emboué et membrane étanche) qui isolera les parcelles riveraines des écoulements en provenance de cette même décharge.

Cependant, étant donné le contentieux qui existe entre le propriétaire exploitant du site et la Région wallonne, SPAQuE n’a toujours pas pu mettre en œuvre les travaux.

En juin 2006, SPAQuE a installé, en urgence et dans le fond des jardins situés dans le prolongement de la décharge, un drain provisoire qui en canalise les suintements. Dans le même temps, les terres souillées par ces suintements ont été excavées et remplacées par des terres « non contaminées ». Depuis lors ce drain est l’objet d’une surveillance régulière de la part des services techniques de SPAQuE.

En 2010, des échantillons ont été prélevés, dans les jardins, à proximité du drain où des prélèvements d’eau ont également été effectués. Il en résulte que les terres non contaminées, apportées en 2006, le sont désormais par des métaux lourds, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des composés organo-halogénés.

Par ailleurs, les teneurs de plusieurs polluants identifiés dans les échantillons de sol indiquent manifestement des dépassements des valeurs limites visant à protéger la santé humaine (VSH) : cuivre, plomb, plusieurs hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), trois types d’huiles minérales.

Enfin, les échantillons d’eaux de surface prélevés lors de l’inspection du système de drainage présentent plusieurs dépassements des valeurs limites « qualité des eaux de surface ordinaires » stipulées par le Code de l’eau : pH, conductivité, arsenic, hydrocarbures aromatiques monocycliques et polycycliques (HAM et HAP).

Face à ces constats préoccupants, la société SPAQuE souligne l’importance de supprimer l’impact du site de la « Goudronnerie Robert » sur l’environnement immédiat des riverains.

Afin de garantir la salubrité publique, les travaux de réhabilitation, programmés depuis 2005, doivent impérativement être lancés.

Pour tout renseignement complémentaire :
Jean-Frédérick Deliège
Service de la communication externe et des relations avec la presse
0494/57.94.18