Du phytomanagement en Wallonie : SPAQuE participe au projet
Sur proposition du Ministre de l’Environnement et de l’Aménagement territoire Carlo Di Antonio, le Gouvernement wallon a approuvé la signature d’une convention de collaboration entre l’Institut Scientifique de Service Public (ISSeP), Valbiom et SPAQuE pour un projet de phytomanagement.
Le Gouvernement Wallon vient d’approuver une convention de collaboration entre l’ISSeP, Valbiom et SPAQuE pour un projet de phytomanagement. Celui-ci regroupe un ensemble de techniques (phytostabilisation, phytoextraction, phytoremédiation ou phytodégradation) utilisant, in situ, des espèces végétales pour contenir, extraire ou dégrader des polluants inorganiques ou organiques.
L’objectif de ce projet étant d’étudier la faisabilité du développement de cette pratique dans le cadre de la réhabilitation de friches industrielles ou de décharges en Wallonie, c’est en toute logique que SPAQuE a souhaité prendre part à cet ambitieux projet.
A terme, ce partenariat devrait permettre d’améliorer les connaissances dans le phytomanagement en Wallonie mais aussi d’appliquer la phytostabilisation sur des sites pollués afin d’évaluer la capacité de la technique à stabiliser les polluants tout en gérant les risques pour la santé humaine, l’écosystème et les nappes phréatiques. Enfin, cette collaboration devrait contribuer au développement durable grâce à une réflexion sur l’utilisation de la biomasse produite dans une logique d’économie circulaire.
Cette étude, financée par la Gouvernement wallon pour un montant de 1.254.000 euros TVAC, devrait s’étendre sur une période de trois ans.
Trois sites concernés
Le dispositif de phytomanagement sera mis en œuvre sur trois nouveaux sites d’expérimentation avec des plantations d’arbres (saule, robinier, etc.) :
- à Hensies, sur un site de dépôt de sédiment,
- à Boussu sur une ancienne décharge,
- la sélection du troisième site est actuellement en cours.
Une technique déjà expérimentée par SPAQuE
Il y a quelques années, SPAQuE a expérimenté le phytomanagement sur trois anciennes friches industrielles : « Carcoke » à Tertre, « Bois Saint-Jean » à Seraing et « Corderie Laurent » à Boussu. Sur chacun de ces sites, SPAQuE a expérimenté une plantation de miscanthus sur une surface d’un hectare. Ces plantations de biomasse avaient pour objectifs de valoriser temporairement une grande surface inexploitée en raison de travaux de réhabilitation et d’étudier les migrations des polluants du sol vers la plante, les influences des polluants sur l’utilisation ultérieure de la biomasse et les effets en matière de dépollution du sol.Le miscanthus récolté a chaque fois pu être transformé et utilisé en tant que paillage ou en tant que combustible.
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Caroline Charlier
Service de la communication externe
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