Dour : la cheminée est tombée sur le site « N°1 Ferrand »
Il y a encore quelques semaines, d’importants bâtiments débordant de déchets, longeaient la rue d’Audregnies à Elouges. Depuis juin dernier, le site « N°1 Ferrand », également appelé « Covadec », est en pleine métamorphose. Ce mercredi vers 11h05, SPAQuE a abattu « à la main » l’ancienne cheminée industrielle qui surplombait le site.
Ce mercredi 6 octobre, sous le contrôle de SPAQuE, une société spécialisée a procédé, « à la main », à l’abattage de la cheminée industrielle du site N°1 Ferrand à Elouges. Munis de marteaux-piqueurs, les opérateurs ont délicatement martelé la structure, haute de 28 mètres. En l’attaquant par le côté, ils ont orienté sa chute dans la direction souhaitée.
La première étape de travaux a débuté en juin dernier. Depuis, les anciens bureaux, le hall de stockage, un local à peinture ainsi qu’un ancien silo ont été déconstruits. Les déchets de déconstruction sont concassés et triés sur le site. Ils seront stockés en lots de 750 tonnes sur une zone étanche où seront également regroupés les déchets mixtes de l’ancienne décharge et devant faire l’objet d’analyses complémentaires. On estime la quantité de déchets mixtes encore présents à environ 9.000 tonnes. En parallèle, 8.000 tonnes de déchets, essentiellement des plastiques, ont été évacuées vers des centres de traitement agréés.
La poursuite des travaux
Une deuxième étape de travaux permettra l’envoi, en fonction des résultats d’analyse, des déchets mixtes vers les filières de valorisation ou de traitement les plus adéquates. Lorsque SPAQuE aura ainsi nettoyé la surface du site, il « restera » alors à investiguer les sols pour organiser la réhabilitation du site à proprement parler.
Il s’agira de localiser les différentes zones de pollutions et d’en déterminer les étendues horizontales et verticales. A partir de là, SPAQuE établira un plan de réhabilitation et organisera les travaux d’excavation des terres. En fin de chantier, les fouilles seront remblayées et le site fera l’objet d’un réaménagement paysager.
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Caroline Lhoest
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