Chênée : deuxième phase des travaux de déconstruction sur la partie est du site « LBP »
En ce mois de novembre, SPAQuE entreprend la deuxième étape des travaux de réhabilitation du site « LBP » à Chênée (ex-Usine « Cuivre et Zinc »). Financés grâce aux fonds européens FEDER, ces travaux consistent en la déconstruction des bâtiments de la partie est du site.
SPAQuE entame la deuxième étape des travaux du site « LBP » à Chênée durant le mois de novembre. Ces travaux consistent :
- en la déconstruction sélective des bâtiments et structures à l’abandon encore présents sur la partie est du site,
- en la déconstruction de tous les massifs et fondations existant sous ces bâtiments jusqu’à 2 mètres de profondeur par rapport aux dernières dalles de fondations,
- en la déconstruction de toutes les dalles, tous les socles, toutes les fondations en béton et autres revêtements de sols intérieurs ou extérieurs (asphalte ou autres) rencontrés à la surface du site,
- en l’évacuation vers des centres de traitement ou de valorisation agréés de l’ensemble des gravats générés lors de la déconstruction.
Cette étape sera suivie par d’autres destinées à réhabiliter les sols contaminés situés au droit de l’ancienne usine.
Le délai d’exécution du chantier est fixé à 100 jours ouvrables.
Mesures et précautions prises pour les riverains
Afin de réduire les nuisances, des mesures de sécurité et de précaution ont été prises :
- balisage strict des zones de chantier, éclairage, signalisation appropriée et installation de palissades opaques de manière à interdire tout accès non autorisé,
- vitesse de circulation du charroi et des engins de chantier limitée à 20 km/h,
- nettoyage complet et quotidien des voiries et accès au site,
- interdiction d’effectuer des travaux ou d’organiser des transports en dehors de la tranche horaire suivante : du lundi au vendredi de 7h30 à 18h,
- perturbation du trafic réduite,
- limitation et contrôle des émissions de bruit, de poussières et d’odeurs.
Par ailleurs, un état des lieux contradictoire complet (intérieur et extérieur) des ouvrages, cabines électriques, propriétés voisines, voiries et chemins susceptibles d’être touchés par les travaux sera réalisé. Une attention particulière sera portée aux constructions attenantes au mur mitoyen entre le site et les riverains.
À l’issue des travaux, l’état de tous les murs périphériques, mitoyens ou de soutènement conservés sera vérifié. En cas de dégradation, ces murs seront réfectionnés.
Quelques notes d’histoire
En 1808, Bethold de Libert installe sur le site un laminoir et, en 1812, débute la fabrication de fer blanc.
En 1882, l’usine prend le nom d' »Usine à Cuivre et à Zinc » de Liège (souvent abrégée en « Cuivre et Zinc »). Une centrale électrique est érigée en 1938.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’usine s’équipe d’une fabrique d’emballages métalliques.
Début des années 1970, l’usine s’équipe de nouveaux fours électriques et installe un équipement de radiations ionisantes.
En 1985, l’usine « Cuivre et Zinc » cesse ses activités, mais, trois ans plus tard, LBP redémarre l’installation et l’équipe d’une nouvelle fonderie. La liquidation intervient en 2004.
Pour tout renseignement complémentaire :
Jean-Frédérick Deliège
Service de la communication externe et des relations avec la presse
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