Chaudfontaine : SPAQuE déconstruit les derniers bâtiments du site « Laminoir de la Rochette »
SPAQuE a entamé la déconstruction des derniers bâtiments subsistants sur le site « Laminoir de la Rochette » à Chaudfontaine. Une fois réhabilité, ce site de 4,84 hectares pourrait accueillir une zone d’activité économique.
La déconstruction sélective des derniers bâtiments du site « Laminoir de la Rochette », localisé en bordure de Vesdre à l’entrée de Chaudfontaine, est en cours. Ces travaux, financés par le Plan Marshall 2.vert, font suite à d’autres étapes réalisées depuis 2015.
Pour rappel, au printemps 2015, SPAQuE est intervenue en urgence sur ce site après que des bains d’acide, notamment, aient été déversés sur le sol et dans un bief de la Vesdre : 141 tonnes de produits extrêmement polluants ont été évacuées.
Des démarches ont ensuite été entreprises afin de procéder au rachat du site qui était, à l’époque, une propriété privée. Une fois propriétaire, SPAQuE a réalisé un cleaning intérieur et extérieur du site. Les derniers déchets présents ainsi que les boues contaminées répandues sur le sol de l’ancienne usine ont été évacués en centres de traitement agréés.
En 2018, SPAQuE a déconstruit une première partie de bâtiments. Au total, 16.321 tonnes de gravats ont été évacuées en centre de valorisation.
Quel avenir pour le site ?
Une fois cette étape de travaux terminée, SPAQuE réalisera des investigations dans les sols et les eaux du site afin de mettre en évidence la présence de polluants et leur étendue. Des travaux de dépollution seront alors entrepris afin de permettre un redéploiement économique du site. Le développement d’une zone d’activité économique pourrait être envisagé.
Près de 300 ans d’activité
Une fenderie est construite sur le site dès 1700, puis transformée en laminoir en 1797. En 1811, une ferblanterie et une filature sont installées. Elles resteront en activité jusqu’en 1860.
Entre 1883 et 1965, la société Laminoir de la Rochette exploite sur le site un laminoir à tôles, un laminoir à lames pour canons à fusils et un train de fer damassé.
Dans les années 1970, la société Prometa et Cadmiage Gilson et la société Metal Protect Defa s’installent sur le site. En 2004, la société Prometa est reprise par la S.A. Galvanoplastie Maurice Gilson. La société Metal Protect Defa, quant à elle, cesse ses activités en 2008. Six ans plus tard, en 2014, la S.A. Galvanoplastie Maurice Gilson est déclarée en faillite et le site est laissé à l’abandon.
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Caroline Charlier
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