Chaudfontaine : la réhabilitation du site « Laminoir de la Rochette » a commencé

Après y être intervenu en urgence au printemps 2015, SPAQuE entame la réhabilitation à proprement dite du site « Laminoir de la Rochette » à Chaudfontaine. Les derniers déchets dangereux et non dangereux encore présents sont en cours d’évacuation.

SPAQuE a entamé la réhabilitation du site « Laminoir de la Rochette », localisé sur le territoire de la commune de Chaudfontaine. Ces travaux sont financés par le Plan Marshall 2.vert pour un montant total de 2.775.360 euros.

Il y a maintenant deux ans, SPAQuE était intervenue en urgence sur le site à l’abandon après que des bains d’acide, notamment, aient été déversés sur le sol et dans un bief de la Vesdre. Au total, 141 tonnes de produits extrêmement polluants avaient été évacuées. Des négociations ont ensuite été entreprises afin de procéder au rachat du site qui était, jusqu’à maintenant, une propriété privée.

Désormais propriétaire, SPAQuE réalise un cleaning intérieur et extérieur du site. Les anciens bâtiments seront désamiantés et les derniers déchets présents seront évacués vers des centres de traitement agréés. Enfin, SPAQuE procèdera au raclage et à l’évacuation des boues contaminées répandues sur le sol de l’ancienne usine. Des investigations préliminaires avaient permis de mettre en évidence des contaminations en métaux lourds, en hydrocarbures aromatiques polycycliques, en huiles minérales et en hydrocarbures chlorés volatils.

Une fois cette étape terminée, SPAQuE devrait poursuivre les travaux avec la déconstruction des anciens bâtiments et l’assainissement des sols pollués.

Un peu d’histoire

Une fenderie est construite sur le site dès 1700, puis transformée en laminoir en 1797. En 1811, une ferblanterie et une filature sont installées. Elles resteront en activité jusqu’en 1860.

Entre 1883 et 1965, la société Laminoir de la Rochette exploite sur le site un laminoir à tôles, un laminoir à lames pour canons à fusils et un train de fer damassé.

Dans les années 1970, la société Prometa et Cadmiage Gilson et la société Metal Protect Defa s’installent sur le site. En 2004, la société Prometa est reprise par la S.A. Galvanoplastie Maurice Gilson. La société Metal Protect Defa, quant à elle, cesse ses activités en 2008. Six ans plus tard, en 2014, la S.A. Galvanoplastie Maurice Gilson est déclarée en faillite et le site est laissé à l’abandon.

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Caroline Charlier
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