Charleroi : les travaux de sécurisation géotechnique sur le site « AMS Sud » sont terminés
SPAQuE a achevé la première étape de travaux de réhabilitation initiée en 2016 sur le site « AMS Sud » à Charleroi, en bordure de Sambre. Ceux-ci ont consisté en des opérations de sécurisation géotechnique permettant la réalisation d’investigations des sols (qui seront prochainement menées).
La sécurisation géotechnique du site « AMS Sud » à Charleroi, entamée par SPAQuE en 2016, est aujourd’hui terminée. Durant les travaux, d’anciennes structures enterrées (parfois jusqu’à 4 mètres de profondeur) ont été démantelées. Des investigations des sols vont prochainement y être menées afin de préciser l’impact environnemental du site. Une étude des faisabilités technique, économique et urbanistique devra encore être réalisée avant d’entamer une seconde étape de réhabilitation.
L’ensemble des travaux est financé par le Plan Marshall 2.vert.
Zone d’activité économique multimodale
Avec les sites voisins « Charbonnage n°19 des Bas Longs Prés », sur lequel une sécurisation géotechnique et des investigations ont déjà été réalisées, et « Centrale électrique de Marchienne-au-Pont », dont la réhabilitation se termine, « AMS Sud » forme la grappe « Charleroi Porte Ouest ».
Une fois réhabilités, les 40 hectares de cette « grappe » devraient accueillir une zone d’activité économique multimodale. L’aménagement d’une zone portuaire par le Port autonome de Charleroi (PAC) ainsi que la construction d’un pont reliant la zone d’activité économique à la N90 Charleroi-Mons sont également prévus. Enfin, sur une partie du site, SPAQuE envisage l’implantation d’une unité photovoltaïque.
Bref historique
Entre 1912 et 1976, le site « AMS Sud » a connu une activité d’aciérie et de laminage. En 1986, la société Recysambre s’est installée sur une partie du site pour y exploiter une centrale à béton, alimentée par des éléments provenant de la démolition des anciens bâtiments. Elle a ensuite étendu ses activités par la création d’un centre de tri et de recyclage de déchets inertes.
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Caroline Charlier
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