Charleroi : élimination d’un noyau de contamination sur le site « Cockerill Sambre II »
SPAQuE a entamé une nouvelle étape de réhabilitation sur le site « Cockerill Sambre II » à Couillet, sur le territoire de la Ville de Charleroi. Cette étape vise à l’élimination d’un noyau de pollution situé au centre du site.
Depuis la fin du mois de janvier, SPAQuE entreprend une nouvelle étape de réhabilitation sur le site « Cockerill Sambre II » à Couillet. Visant à éliminer un noyau de contamination situé au cœur du site, ces travaux font suite à ceux réalisés entre 2011 et 2013. Pour rappel, ceux-ci avaient consisté en l’excavation et en l’évacuation des terres polluées et de produit en phase libre, ainsi qu’en la sécurisation géotechnique d’une ancienne zone en friche au centre du site.
Cette fois, SPAQuE se concentre sur les sols d’un noyau de contamination, ou « hotspot », se trouvant au centre du site. Durant les travaux, les terres contaminées en hydrocarbures cycliques, BTEX, solvants chlorés, cyanures, PCB et hydrocarbures pétroliers seront excavées puis évacuées en centres de traitement agréés. Certaines terres pourraient également faire l’objet d’un traitement sur site. Les excavations seront ensuite remblayées au moyen de matériaux traités sur site, de terres d’apport et/ou de remblais sains excédentaires provenant des zones réhabilitées lors de l’étape précédente.
Un suivi analytique des eaux souterraines ainsi que leur traitement éventuel seront assurés tout au long du chantier.
La réhabilitation du site « Cockerill Sambre II » est financée par le Plan Marshall pour un budget total de 15.800.000 euros. Une fois réhabilité, il devrait accueillir des PME, des infrastructures de l’ICDI, un parc à conteneurs et une ressourcerie.
Deux cents ans d’activités sur près de 42,50 hectares
De 1829 à 1986, le site « Cockerill Sambre II » a été utilisé, en majorité, pour des activités sidérurgiques. Hauts-fourneaux, fonderies, crassiers, cokerie, gazogène, laminoirs, aciéries, etc. occupaient autrefois les lieux. En 1986, toutes ces installations sidérurgiques ont été démolies.
Dès 1926, la partie nord-est du site a été utilisée par la société Solvay pour ses activités chimiques.
Enfin, à partir de 1989, l’ICDI utilise la partie est du site pour l’exploitation d’un centre de transit, de récupération et de tri de déchets. Plusieurs PME viennent également s’installer.
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Caroline Charlier
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