Charleroi : déconstruction d’une ancienne cheminée sur le site « Verrerie de la Discipline »
Le site « Verrerie de la Discipline », à Charleroi, fait l’objet d’une première étape de réhabilitation. L’ancienne cheminée de la verrerie a été déconstruite ce 25 août 2016. SPAQuE peut maintenant évacuer les déchets ainsi que les tas de terres polluées.
Un nouveau chantier de réhabilitation se prépare à Charleroi : SPAQuE a entamé une première étape de travaux sur le site « Verrerie de la Discipline ». Ce site de 4,25 hectares se trouve à l’est de la gare de Gilly, sur le territoire de la Ville de Charleroi. Le chantier actuel, financé par le Plan Marshall, ne concerne que les parcelles acquises par SPAQuE, soit 1,37 hectare, le reste du site étant toujours en activité.
Ce jeudi 25 août 2016, une ancienne cheminée de 45 mètres de haut a été déconstruite. Plusieurs tonnes de déchets dangereux (bonbonnes, peintures, fûts, etc.) et non dangereux (plastiques, bois, pneus, etc.), vont maintenant être triées puis évacuées en centres de traitement ou de valorisation agréés.
Des terres ainsi que des gravats contaminés en amiante feront, eux aussi, l’objet d’une évacuation en centres agréés.
Près de 150 ans d’activités
Les premières activités du site commencent en 1870, avec l’installation de la Verrerie de Charleroi, spécialisée dans la fabrication de verres à vitre par étirage vertical. En 1930, l’usine est reprise par Glaverbel qui y réalise de nombreuses transformations. En 1958, de nouveaux halls sont construits, d’autres sont modernisés.
En 1978, trois ans après un grave conflit social, l’usine ferme ses portes. De nombreux bâtiments sont démolis entre 1980 et 1995, principalement au centre du site. Des PME s’installent alors pour y exercer, entre autres, des activités de tri, de dépôt de matériel, de ferrailleur, etc. Certains bâtiments sont également reconvertis en logements.
Enfin, en 2013, SPAQuE devient propriétaire des parcelles occupées par un ancien centre de tri de déchets de construction. Ce terrain, acquis grâce au Plan Marshall, représente moins d’un tiers de la superficie totale du site. Les autres parcelles sont, quant à elles, toujours occupées par des activités diverses.
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Caroline Charlier
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