Binche : début des travaux de dépollution sur le site « Sainte-Barbe de Ressaix »

Grâce aux Fonds européens FEDER, SPAQuE entamera prochainement l’assainissement des sols pollués (hors terril) du site « Sainte-Barbe de Ressaix », localisé sur le territoire de la Ville de Binche. A terme, la réhabilitation de cet ancien charbonnage de 2,8 hectares devrait permettre, si un projet en ce sens se présente, l’implantation de PME et de TPME.

En ce début d’année 2014, SPAQuE entreprendra les travaux de dépollution des sols contaminés de l’ancien charbonnage « Sainte-Barbe de Ressaix », situé à seulement 2 kilomètres à vol d’oiseau du centre-ville de Binche. Une première étape de travaux avait déjà eu lieu en 2011. Ils avaient pour but l’évacuation des matériaux et déchets présents sur les parcelles appartenant à la Ville de Binche.

Lors de ces travaux financés grâce aux Fonds européens FEDER, les déchets présents sur le site seront évacués. Le bâtiment en ruine subsistant sera déconstruit. Ensuite, les terres polluées seront excavées puis traitées sur site ou évacuées vers des centres de traitement agréés. Les eaux de ruissellement seront pompées, analysées et éventuellement traitées. Enfin, les zones excavées seront remblayées au moyen des terres traitées sur place ou de terres d’apport.

Le marché de ces travaux a été attribué à la société Wanty pour un montant total de 2.411.402,39 euros.

Une contamination importante

Les investigations des sols menées par SPAQuE ont permis de mettre en évidence une contamination, tant dans les sols que dans les eaux souterraines, en métaux lourds (zinc, plomb, mercure, cuivre, cadmium), en huiles minérales, en solvants chlorés, en hydrocarbures aromatiques cycliques, en cyanures et en composés organohalogénés volatils.

Cette pollution résulte de nombreuses activités liées à l’extraction du charbon, dès 1863. Parmi ces activités, citons la cokéfaction, le triage et le lavage, la fabrication d’agglomérés, la récupération des sous-produits de distillation de la houille, la purification et la compression du gaz, la réparation et l’entretien de mécanique générale, etc. Le terril jouxtant la zone réservée aux anciennes activités a, quant à lui, été exploité entre le milieu des années 1980 et 1993, date à laquelle l’exploitation du site a définitivement cessé.

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