Entreprise
Un test pilote reposant sur un traitement thermique de la renouée est actuellement mené à Colfontaine, sur le site réhabilité des Vanneaux. C’est la première fois que cette méthode est appliquée en Wallonie.
La SPAQUE, c’est aussi de la recherche et de l’innovation. Sur les chantiers de réhabilitation, la présence de massifs de renouée du Japon est de plus en plus problématique. Cette plante invasive, dont l’élimination est complexe et coûteuse, a des impacts négatifs sur les écosystèmes et l’environnement. Depuis juillet 2025, elle figure d’ailleurs sur la liste des espèces préoccupantes pour l’Union européenne (Règlement (UE) No 1143/2014). La SPAQUE a donc décidé d’étudier les techniques permettant de gérer durablement ce végétal tout en réduisant les coûts.
Dès 2024, la SPAQUE a tout d’abord mis en place une application permettant de cartographier en temps réel les massifs de renouée sur ses sites, avec l’aide d’une tablette. Cette application permet d’améliorer la connaissance sur la renouée et d’avoir une idée sur la taille et les volumes des massifs à traiter lors des chantiers de réhabilitation.
Actuellement, une première technique dite « thermique » est testée sur le site réhabilité des Vanneaux à Colfontaine, mis gratuitement à disposition par l’intercommunale IDEA, propriétaire des lieux. La renouée du Japon y subit un traitement thermique par conduction d’air chaud, directement sur site. L’objectif est d’atteindre une température suffisamment élevée pour empêcher la repousse de nouvelles plantes via les rhizomes. La superficie traitée pour ce test est d’environ 100 m², et la mise en place de l’installation ainsi que le traitement sont prévus pour une période de trois semaines. Une fois le test terminé, la SPAQUE assurera le suivi des résultats pendant au moins deux années consécutives afin de vérifier l’absence de repousses.
Si un test pilote de cette technique (brevetée par la société Haemers Technologies) a déjà été réalisé avec succès aux Pays-Bas et en Flandre, il s’agit d’une grande première en Wallonie.
À noter que la SPAQUE ne s’arrêtera pas qu’à cette seule méthode puisque dès le printemps 2026, quatre techniques supplémentaires de traitement de la renouée du Japon seront également testées.
Caroline Charlier
Porte-parole – Chargée de communication externe
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