Carcoke
- Property : Propriété SPAQUE
- Name of the site : Carcoke
- Other name(s) : Carcoke Tertre, SA Carbonisation Centrale
- Address : route de Chièvres
- Postal code : 7333
- Previous town : Tertre
- District : Hainaut
- Total area : 474.100 m²
- Funding : Plan Marshall
Historique
Le site a accueilli, dès 1928, des activités industrielles lourdes (cokerie, carbochimie, chimie, dépôts de déchets chimiques, bassins de décantation) avec la création de deux sociétés soeurs : la SA Carbochimique et la SA Carbonisation Centrale qui prendra le nom de SA Carcoke en 1975 jusqu’à la fin des activités en 2000.
For residents
Contact
Avenue Maurice Destenay, 13
4000 LIEGE
Belgique
L'intervention SPAQUE
L’intervention de la SPAQUE sur ce site est terminée.
2018 – 2019 :
Création d’une zone de confinement sur la zone nord du site.
2012 – 2018 :
Dépollution des sols et traitement des andains pollués.
Mai 2013 :
Récolte de miscanthus sur le site.
Mai 2012 :
Récolte de miscanthus sur le site.
2008 – 2011 :
Réhabilitation des parties nord et nord-ouest du site : noyaux hydrocarbures volatils et terres de surface.
2010 :
Réalisation de l’étude des faisabilités économique, technique et urbanistique.
Plantation d’une parcelle dans le cadre du projet de valorisation du miscanthus (herbe à éléphant).
2008 :
Traitement des zones polluées par les terres cyanurées.
Janvier 2007
Début de la phase d’investigations de terrain.
Septembre 2006
Publication au Moniteur belge de l’avis de marché pour la réalisation de l’étude des faisabilités dans le but d’identifier les possibilités d’assainissement du sol et des eaux souterraines en fonction du contexte réglementaire, de la contamination des sols et des impératifs technico-financiers.
2003 – 2004
Désamiantage des bâtiments :
- déconstruction sélective des bâtiments et valorisation des produits non pollués ex situ,
- réalisation in situ d’un confinement synthétique et minéral complet pour le regroupement des matériaux de déconstruction non valorisables.
2003 :
Transport et traitement des terres contaminées en cyanures et début des travaux de démantèlement, dynamitage de l’ancien hall de stockage, de la tour de refroidissement, de la tour à charbon et de deux cheminées.
Fin 2002
Excavation des terres contaminées en cyanures, mises en dépôt principalement autour des installations devant être démantelées.
Juillet 2002
Remise du rapport final de l’étude de caractérisation en vue d’identifier les sources et natures des contaminations, les modes de transfert des contaminants et les cibles avérées potentielles.
Mars 2002 :
SPAQuE reçoit le mandat pour entamer la première phase de réhabilitation, à savoir la démolition des bâtiments et structures jusqu’à 2 m de profondeur par rapport au niveau actuel du sol.
1999–2000 :
Investigations en vue de recenser les différents produits liquides encore présents sur le site dans des réservoirs, caniveaux et caves.
Décembre 1999 :
SPAQuE est chargée d’effectuer une étude de caractérisation du site en vue de l’établissement d’un plan de réhabilitation.
Le bilan historique a été réalisé.
Localisation
Le site “Carcoke” est implanté dans le zoning industriel de Tertre sur le territoire de la commune de Saint-Ghislain.
Le site est délimité :
- au nord : par le talus d’un ancien raccordement ferré industriel,
- à l’est : par la route RN 525 reliant Saint-Ghislain à Chièvres,
- à l’ouest : par le site industriel de la société Kémira.
Etat du site
Avant les travaux de réhabilitation, le site était une vaste friche industrielle dont toutes les installations étaient démantelées.
Polluants avant réhabilitation
- Métaux lourds,
- benzène,
- hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP),
- huiles minérales,
- cyanure,
- composés volatils.
Projet de développement économique
Ce site sera consacré au développement d’activités économiques et industrielles au sein de l’éco-zoning Tertre-Hautrage-Villerot (mise en oeuvre de synergies “matières” ou “énergies”) avec l’IDEA comme opérateur. De son côté SPAQuE envisage l’implantation de panneaux photovoltaïques sur une partie du site, toujours en concertation avec l’IDEA.