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Projet de recherche EiCLaR : réalisation de prélèvements dans le cadre d’un procédé de bioaugmentation contrôlée

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Projets européens

L’année passée, la SPAQUE a rejoint EiCLaR, un projet de recherche collaborative entre l’Europe et la Chine dont l’objectif est de développer des biotechnologies innovantes de dépollution des sols sur site (ou bioremédiation in situ). Dernièrement, des prélèvements ont été réalisés à Morlanwelz et La Louvière afin de tester un des processus développés dans le cadre du projet, la bioaugmentation contrôlée.

En 2021, la SPAQUE a rejoint EiCLaR, projet de recherche collaborative entre l’Europe et la Chine, financé par le programme-cadre Horizon 2020. Son objectif : développer des technologies innovantes de bioremédiation in situ (comme par exemple, l’électro-nanobioremédiation, la bioaugmentation contrôlée, la dépollution bioélectrochimique, la phytoremédiation améliorée). Celles-ci seront développées à l’échelle industrielle en vue de traiter efficacement et à un coût raisonnable une série de polluants tels que les solvants chlorés, les métaux lourds, les pesticides, etc.

D’une durée de 4 ans, ce projet rassemble 18 partenaires issus de Belgique, de France, du Royaume-Uni, d’Allemagne, de République Tchèque, de Suède, des Pays-Bas, de Finlande et de Chine.

Prises d’échantillons à Morlanwelz et La Louvière

En mars dernier, un des partenaires du projet, l’Institut technologique de Karlsruhe (TZW: DVGW-Technologiezentrum Wasser) a procédé à la prise d’échantillons d’eau souterraine sur les sites NAM à Morlanwelz et UBELL à La Louvière, tous deux réhabilités par la SPAQUE il y a quelques années. Ces sites ont d’ailleurs été sélectionnés au sein de la SPAQUE par le service de Recherche et développement et innovation après concertation avec le service Hydrogéologie, hydrochimie et surveillance environnementale.

À l’aide de ces échantillons, les partenaires de DVGW testeront une des technologies qui sera développée dans le cadre du projet, la bioaugmentation contrôlée (injection de bactéries, substrats et oxygène), pour la dégradation naturelle du TCE (trichloréthylène), dont les niveaux restent significatifs sur les deux sites (et pour laquelle la SPAQUE effectue des contrôles réguliers). Cette technologie s’avère efficace, peu onéreuse et permet d’atteindre de très bons niveaux de décontamination dans les eaux souterraines.

La pollution des milieux aquatiques par des solvants chlorés est malheureusement assez répandue en Wallonie. La mise en œuvre de la bioaugmentation contrôlée pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour la SPAQUE dans le cadre de la gestion des eaux souterraines.

 

Caroline Charlier
Porte-parole – Chargée de communication externe
0496/51.23.52

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