Cokerie Flémalle

  • Name of the site : Cokerie Flémalle
  • Address : Grand Route
  • Postal code : 4400
  • District : Liège
  • Total area : 75.900 m²
  • Funding : Plan Marshall

Historique

Avant 1920, un bras de Meuse traversait le site. Il a été remblayé par après.

En 1920, la cokerie voisine utilise lepérimètre comme aire d’entreposagede combustibles et matériaux divers.

En 1922, une première cokerie s’installe dans la partie est du site. Elle comprenait des fours à coke, une aire de stockage et de préparation du charbon, une zone de traitement du gaz brut et un endroit de récupération des sous-produits et criblage du coke.

En 1950, une seconde cokerie s’installe sur l’ouest du site. Avant cette installation, cet endroit du site était occupé par une installation de désulfuration du gaz, d’une centrale électrique et d’une aire de dépôt pour les déchets de la cokerie en activité.

En 1952, un réseau de voies ferrées, une aire de déversement pour scories de chaudières, mitrailles, rebuts de nettoyage des wagons, poussiers de coke et de terre d’épuration des gaz de cokerie sont présents sur le site.

En 1971, de nouveaux bâtiments sont construits. Ils comprennent un hall équipé de ponts roulants, un hangar métallique, deux hangars, une bascule de pesage des wagons et une petite sous-station électrique.

En 1984, les deux cokeries cessent leurs activités.

En 1990, les installations sont démontéesdonnant au site un aspect de terrain vague.

En 1992, lors des travaux relatifs aux forages de pieux destinés à la construction d’un futur building de Cockerill Sambre, des odeurs émanant du sous-sol ont été perçues. Cockerill Sambre a, dès lors, fait arrêter les travaux et commandé une étude environnementale.

For residents

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FAQ

Contact

SPAQUE sa
Avenue Maurice Destenay, 13
4000 LIEGE
Belgique
Phone : +32 42 20 94 11
Fax : +32 42 21 40 43

L'intervention SPAQUE

L’intervention de la SPAQUE sur ce site est terminée.

Novembre 2014 :

Construction d’une voie ferrée sur le site.

2011 – 2014

Introduction de la demande de permis d’urbanisme pour la construction d’une plate-forme logistique trimodale.

Troisième étape des travaux de réhabilitation qui consiste à :

  • prendre en charge les remblais pollués issus de la deuxième étape de travaux,
  • excaver et traiter les terres polluées sur l’ensemble du site et plus particulièrement des trois “hot spots” fortement pollués.

2009

Réhabilitation de la zone surélevée au sud-ouest du site. Il s’agissait, d’une part, d’extraire du sol les débris de construction, les anciennes maçonneries et les structures industrielles encore présents sur le site.

Cette deuxième étape a permis, d’autre part, d’excaver et de traiter près de 122.000 m³ de remblais pollués sur une surface de 3,5 ha.

Ces remblais ont été triés et concassés puis mis en stock sur une zone étanche, chaque lot devant être analysé et traité lors de la troisième étape de travaux. La zone excavée a été remblayée avec des matériaux propres.

2008 :

Une étude olfactométrique a souligné la nécessité de mener les travaux d’excavation sous milieu couvert (chargement des terres effectué dans la zone couverte, transport des terres dans des camions bâchés…).

Première étape de travaux de réhabilitation. En tout, 8.500 tonnes de terres contaminées par du cyanure (“les terres bleues”) ont été excavées et envoyées en centre de traitement agréé où elles ont été soumises à un traitement thermique.

2007

L’étude urbanistique propose une implantation d’une mixité de fonctions commerciales et économiques (PME – industrie), ainsi que le déplacement de la voie ferrée pour faciliter l’accès au site.

2006 :

Des investigations complémentaires sont poursuivies en périphérie du site soit une étude des faisabilités, liée à la contamination spécifique extérieure, ainsi qu’une étude toxicologique, initiée sur base des résultats des prélèvements d’air effectués dans les maisons des riverains.

2005 :

Une étude des faisabilités économique, technique et urbanistique démarre. Les forages réalisés lors de cette étude laissent apparaître une source de pollution en dehors du périmètre initialement retenu.

Le site, à l’état de friche, est acheté par la société SPAQuE.

Le Gouvernement wallon charge SPAQuE de la réhabilitation du site dans le cadre du Plan Marshall.

2002

La seconde phase de l’étude de caractérisation a permis de mieux appréhender la problématique des eaux souterraines et de délimiter plus précisément les volumes des sols pollués en vue de l’assainissement du sol.

2001

La première phase de l’étude de caractérisation a confirmé la présence de pollution dans les eaux souterraines et dans le sous-sol.

Le bilan historique a été réalisé.

Localisation

Localisation

Le site  “Cokerie Flémalle” est situé à cheval sur les communes de Flémalle et de Seraing. Le site est bordé au sud-est par la Meuse, à l’ouest par la grande surface “Carrefour” et dans les autres directions par des commerces et habitations.

Etat du site

Avant les travaux de réhabilitation, le site se présentait comme un vaste terrain vague,partiellement boisé, avec, par endroits, quelques déchets.

Polluants avant réhabilitation

  • Hydrocarbures cycliques (dont du benzène),
  • métaux lourds,
  • cyanure.
Gestion et reconversion du foncier pollué - Augmentation de la valeur du foncier

Projet de développement économique

Au plan de secteur, le site est repris en zone d’activité économique industrielle.

Sur 6,50 hectares, SPAQuE construira, le long de la Meuse, des installations logistiques pour les revendre ensuite à une société de transport. Proche du réseau autoroutier, de la Meuse et relié au chemin de fer grâce à la nouvelle voie de chemin de fer installée en 2015 par SPAQuE, ce site présente toutes les caractéristiques nécessaires à l’installation d’une plate-forme multimodale.