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La SPAQUE, une entreprise wallonne totalement impliquée dans l’économie circulaire

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Entreprise

Le samedi 20 novembre dernier marquait le début de la 13ème édition de la Semaine européenne de la réduction des déchets (Semaine Européenne de la Réduction des Déchets – EWWR ) dont les objectifs sont de faire connaître la politique de l’Union européenne concernant la prévention des déchets, promouvoir les initiatives et les meilleures pratiques en matière de sensibilisation à la réduction des déchets et d’encourager les citoyens européens, dans leur activité professionnelle et leur vie privée, à agir concrètement pour réduire leurs déchets. La philosophie de la SERD repose sur les « 3 R » : réduction de la consommation, réutilisation des produits et matériaux, recyclage des déchets.

Ces « 3 R », on les connaît bien chez SPAQUE, acronyme de « Société publique d’aide à la qualité de l’environnement ». Dès le début de son existence, voici 30 ans, nous avons mis en œuvre, dans le cadre de la gestion des anciennes décharges, des solutions visant à en exploiter le biogaz. Sur plusieurs d’entre elles des installations permettent ainsi de produire de l’électricité et de la chaleur avec ce biogaz issu de l’activité interne de la décharge.

Plus tard, la SPAQUE a été le leader du projet européen RAWFILL visant à développer une logique d’économie circulaire autour des matériaux présents dans les décharges. Ce projet transfrontalier, réunissant huit partenaires européens, a permis de développer une méthodologie européenne d’évaluation de leur potentiel économique permettant aujourd’hui de stimuler la valorisation des métaux, matières premières et autres produits valorisables enfouis en leur sein.

La SPAQUE est également le chef de file d’un autre projet européen : North West Europa – REGENERATIS. Développé en collaboration avec des partenaires publics et privés européens, ce projet concerne la récupération des matériaux et métaux sur les anciens sites sidérurgiques favorisant ainsi la diminution de leurs coûts de réhabilitation. Son but final est la conception et la mise en place d’un nouveau modèle économique permettant la réintégration de matières premières et de terrains assainis dans l’économie régionale.

Dans un cadre beaucoup plus local mais non moins important, la SPAQUE a été chargée, par le Gouvernement wallon, de gérer les déchets issus des catastrophiques inondations qui ont ravagé de nombreuses communes wallonnes en juillet dernier. Suite à ces inondations, plus de 170.000 tonnes de déchets de tous genres ont été entreposés sur 3 sites de la province de Liège. Ces déchets sont aujourd’hui envoyés dans des centres de tri pour entrer ensuite dans les filières classiques de récupération. Ils seront, au final, valorisés « matières » (75%) ou « énergie » (25%). L’objectif étant de réduire au maximum l’incinération et la mise en CET de ces déchets, en droite ligne avec les ambitions circulaires de la Wallonie en la matière.

Dans un autre contexte, la SPAQUE est actionnaire, pour le compte de la Région wallonne, de plusieurs sociétés privées spécialisées dans la collecte, le traitement et le recyclage de déchets issus des secteurs de la construction et de la démolition. L’une de ces sociétés est, elle, spécialisée dans le recyclage et la valorisation des déchets électriques et électroniques.

D’autres actions, plus modestes, caractérisent la philosophie de le SPAQUE en matière d’économie circulaire notamment l’organisation de la déconstruction sélective (tri des matériaux selon leur type et leur niveau de pollution éventuelle) des bâtiments subsistants sur les friches industrielles qu’elle réhabilite.

Tout cela fait de la SPAQUE, depuis 30 ans, un élément moteur de la politique environnementale de la Wallonie notamment en matière d’économie circulaire.

 

Caroline Charlier
Service de la Communication externe
0496/51.23.52